BRAS DE FER

La diplomatie tunisienne a réagi aux propos de Joseph Borrell, lequel redoute un «effondrement» du pays qui entraînerait «des flux migratoires» vers l'Union européenne. Tunis critique des propos «sélectifs» et «disproportionnés».
Lors d'une réunion du Conseil de sécurité nationale, le président tunisien a tenu un discours sévère sur l'arrivée de «hordes des migrants clandestins» dont la présence en Tunisie est selon lui source de «violence, de crimes et d'actes inacceptables»
Kaïs Saïed a demandé l'expulsion de la secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, l'accusant d'«ingérence flagrante dans les affaires intérieures» du pays. La principale centrale syndicale de Tunisie a dénoncé cette décision.
L'élection du Parlement tunisien, voulue par le président Kais Saied a été marquée par un très fort taux d'abstention. L'opposition boycottait ce scrutin pour dénoncer une «dérive dictatoriale» du dirigeant tunisien.
Plongée dans une crise multidimensionnelle, la Tunisie doit élire le 17 décembre les députés du Parlement. Boycottées par les partis traditionnels, ces élections législatives pourraient encore renforcer le pouvoir du président Kaïs Saïed.
Pour la première fois en trois ans, les membres de la Ligue arabe sont réunis à Alger. Si l'Algérie entend bien être le moteur d'une unité retrouvée au sein du monde arabe, les divisions persistent pour l'heure sur la Palestine, la Syrie et la Libye.
Une grève générale a eu lieu à Zarzis en Tunisie pour demander une investigation de la disparition des migrants tunisiens et l'enterrement de certaines dépouilles. Face aux critiques, le président Kaïs Saïed a ordonné une enquête.
Notre journaliste Bacem Chebbi fait le point sur l'écrasante victoire du «oui» au référendum sur le projet de Constitution du président tunisien Kaïs Saïed, minorée notamment par une faible participation.
Dans Africonnect, Samantha Ramsamy reçoit Adnan Limam, politologue.
Dans un discours à la nation, le président tunisien Kaïs Saïed, qui s'est arrogé les pleins pouvoirs en juillet, a annoncé le 13 décembre la prolongation de la suspension du Parlement jusqu'à la tenue de nouvelles élections législatives.
Plusieurs ONG ont exprimé leur inquiétude après le coup de force du président Kaïs Saïed, qui s'est octroyé les pleins pouvoirs le 25 juillet. Une démarche que de nombreux acteurs à l'intérieur du pays jugent pourtant constitutionnelle.
En Tunisie, les parlementaires sont en congé pour 30 jours, le président de la République ayant décidé de geler l'activité du Parlement en vertu de l’article 80 de la Constitution. Coup d’Etat constitutionnel ou moyen pour sortir de la crise ?
Le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré à l’occasion de l'anniversaire du Code du statut personnel que l'Etat n'avait «pas de religion» mais il s'est ensuite opposé à l'égalité homme-femme dans l'héritage, qui ne serait pas conforme au Coran.
Afin de lutter contre l'augmentation des flux de migrants illégaux en Italie, venant en grande partie des côtes tunisiennes, le chef de la diplomatie italienne a annoncé que son pays était «prêt à présenter toutes les aides nécessaires à la Tunisie».
Après des semaines de tractations, la composition du gouvernement tunisien a été dévoilée ce 2 janvier. Composé de personnalités sans étiquette politique, le gouvernement doit au préalable recevoir l'aval du Parlement pour entrer en fonction.