ANALYSE

De premières rencontres ont lieu dès ce 8 octobre à Genève, puis un peu plus tard à Moscou, alors que Paris, Moscou et Washington ont uni leur voix pour appeler à un cessez-le-feu. Les prémices d'un processus de paix qui s'annonce périlleux ?
Le sommet virtuel célébrant les 75 ans de l'ONU s'est ouvert par l'allocution de son secrétaire général, Antonio Guterres, qui a déclaré : «Personne ne veut d'un gouvernement mondial», mais rappelé la nécessité d'«améliorer la gouvernance mondiale».
Le ministre russe des Affaires étrangères fustige les lois extraterritoriales américaines employées, selon lui, dans le but de soumettre des pays tiers et leurs partenaires commerciaux à des sanctions économiques.
Selon le chercheur Sébastien Boussois, le rapprochement d'Emmanuel Macron avec le prince héritier des Emirats arabes unis Mohammed ben Zayed après avoir tenté l’équilibre avec le Qatar, le plonge dans des choix dangereux pour la paix dans la région.
Washington a confirmé des informations du Wall Street Journal sur la saisie de la cargaison de 4 tankers transportant du pétrole iranien à destination du Venezuela. L'ambassadeur iranien à Caracas avait précédemment dénoncé «un mensonge» à ce sujet.
Des responsables politiques étasuniens envisageraient des sanctions contre des responsables liés au Hezbollah, pour que le parti chiite, soutenu par l'Iran, n'ait pas la main sur le futur gouvernement libanais.
Les séparatistes du Sud du Yémen ont annoncé renoncer à leur autonomie et se sont dit prêts à mettre en œuvre l'accord de Riyad qui prévoit un partage du pouvoir dans le sud entre le gouvernement et eux. Une victoire de Riyad sur Téhéran.
L'armée israélienne a déclaré avoir déjoué «une tentative d'infiltration d'une cellule terroriste» à la frontière avec le Liban. Le Hezbollah a démenti avoir participé à l'accrochage.
L'ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad a envoyé des lettres aux belligérants du conflit au Yémen ainsi qu'au Secrétaire général de l'ONU pour se proposer comme médiateur dans la résolution du conflit au Yémen.
Un avion de combat est passé à proximité d'un avion de ligne iranien dans l'espace aérien syrien, l'obligeant à changer brusquement d'altitude, ce qui a blessé plusieurs passagers. Washington assure que son F-15 volait à distance de sécurité.
Adopté par la Chambre des représentants, un amendement à la loi National Defense Authorization Act contraint le gouvernement américain à présenter un rapport annuel, faisant état des conséquences humanitaire des sanctions étasuniennes.
La justice iranienne a suspendu l'exécution de trois jeunes hommes condamnés à mort en novembre 2019. Ils sont reconnus coupable de «collusion en vue d'attenter à la sécurité intérieure» et de «destruction de biens publics».
La Cour suprême iranienne a confirmé la peine capitale prononcée à l'encontre de trois individus arrêtés dans la foulée des manifestations de novembre 2019. La défense réclame la tenue d'un nouveau procès.
Reconnu coupable d'avoir vendu des informations sur le programme de missiles iranien à la CIA, Reza Asgari a été exécuté. La mise à mort d'un autre Iranien accusé d'avoir aidé Washington à traquer le général Soleimani sera exécutée prochainement.
D'après un rapport de l'Aviation civile iranienne, le drame qui a coûté la vie aux 176 passagers et membres d'équipage du vol PS-752 abattu en Iran le 8 janvier dernier est lié à une erreur humaine. Le réglage d'un radar serait en cause.
Agnès Callamard, rapporteur spécial de l'ONU, a affirmé qu'«aucune preuve n'a été fournie que le général Soleimani planifiait une attaque imminente contre des intérêts américains», faisant de son meurtre une violation des lois internationales.
L’Iran et la Chine négocient actuellement un accord de partenariat stratégique sur le long terme. Pékin était l’un des principaux acheteurs de brut iranien avant le rétablissement des sanctions américaines contre le secteur énergétique iranien.
Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé, ce 1er juillet, les nouvelles sanctions américaines contre la Syrie, visant selon lui à «étouffer» ce pays en proie à un conflit armé depuis 2011.
Le procureur de Téhéran Ali Alqasimehr a annoncé que son pays avait émis des mandats d'arrêt à l'encontre de 36 personnes, dont le président des Etats-Unis Donald Trump, pour l'assassinat du général Qassem Soleimani.
Mike Pompeo a annoncé des sanctions contre les capitaines des navires iraniens qui ont livré le Venezuela en essence et produits pétroliers fin mai. Il a évoqué des conséquences néfastes sur leurs avoirs et leur carrière.