INSOLITE

Le Parlement équatorien a refusé une motion de destitution déposée le 29 juin contre le président conservateur Guillermo Lasso, mis sur la sellette par un vaste mouvement indigène sur fond d'inflation galopante.
Les députés équatoriens vont reprendre ce 26 juin le débat entamé la veille sur la destitution éventuelle du président, lequel a mis fin à l'état d'urgence pour tenter de circonscrire les manifestations indigènes contre le coût de la vie.
La contestation indigène contre la hausse du coût de la vie et des carburants se poursuit après une tentative d'invasion du Parlement le 23 juin, les manifestations ayant déjà fait un total de six morts. L'armée pourrait intervenir.
Le gouvernement équatorien estime que la démocratie est «en grave danger» alors qu'un mouvement de contestation d'indigènes organise des manifestations depuis le 13 juin contre la hausse des prix. Des milliers de protestataires sont arrivés à Quito.
Malgré l'état d'urgence décrété par le président de l'Equateur à la suite de manifestations émaillées de violence, la communauté indigène a promis de poursuivre la protestation contre la hausse des prix, notamment du carburant.
La Belgique a accordé le statut de réfugié à l'ancien président équatorien Rafael Correa, condamné par contumace à huit ans de prison pour corruption dans son pays. L'ex-chef d'Etat a toujours clamé son innocence.
Le ministère équatorien de la Santé a rendu la vaccination obligatoire pour les citoyens de plus de cinq ans, une première mondiale pour ce groupe d'âges. Une décision que le gouvernement tente de justifier par la situation épidémique dans le pays.
Accusé de fraude fiscale, le chef de l'Etat aurait détenu 14 sociétés offshore, fermées après l'adoption en 2017 par l'ex-président Rafael Correa d'une loi interdisant aux candidats à la présidence de posséder des sociétés dans des paradis fiscaux.
Alors qu'il était convoqué devant une commission d'enquête parlementaire pour témoigner sur sa citation dans les Pandora papers, le président équatorien Guillermo Lasso a refusé de se présenter. La même commission le convoque à nouveau le 22 octobre.
Estimant que la demande formulée par la justice équatorienne est de nature politique, Interpol vient de refuser pour la troisième fois de lancer une notice rouge, contre l'ex-président socialiste qui vit en Belgique.
Candidat à la présidentielle équatorienne, l'économiste Andrés Arauz a accordé une interview exclusive à RT France . Il y est question de l'affaire Perenco, l'entreprise qui a fait condamner l'Equateur à lui verser plus de 400 millions de dollars.
En vertu d'un accord bilatéral avec l'Etat français, l'Equateur a été condamné à verser plus de 400 millions de dollars à une filiale de la société pétrolière Perenco... sise aux Bahamas. Le dauphin de Raphaël Correa interpelle Bruno Le Maire.
Selon des documents déclassifiés, le gouvernement de Theresa May aurait payé plusieurs voyages à des responsables politiques équatoriens dans les mois précédant la résiliation de l'asile politique de Julian Assange.
Le leader de la France insoumise se trouve actuellement en Amérique latine, où il est allé à la rencontre de ses alliés en Equateur et en Bolivie. Vertement critiqué par des députés de la majorité en France, il a assumé ce déplacement.
Après avoir échoué deux fois en 2013 et 2017, le candidat de droite et ancien banquier a été élu président de l'Equateur le 11 avril, au second tour, face au socialiste Andrés Arauz parrainé par l'ancien chef d'Etat Rafael Correa.
13 millions d'Equatoriens sont appelés aux urnes ce 11 avril pour choisir leur futur président. En ballotage, le socialiste Andrés Arauz, arrivé en tête du premier tour, et l'ex-banquier libéral-conservateur Guillermo Lasso.
Alors que le Pacte éthique équatorien l'interdit, le candidat à la présidentielle Guillermo Lasso aurait des liens avec des sociétés-écrans basées en Floride, selon le Centre d'études économiques et politiques, un think tank classé à gauche.
Après avoir réclamé un recomptage des voix, le candidat malheureux du premier tour de l'élection présidentielle en Equateur en a appelé à l'intervention de la «force publique». Il a ensuite assuré ne jamais avoir réclamé d'«intervention militaire».
Sur demande du candidat indigène Yaku Perez, le Conseil national électoral a accepté de recompter les voix du premier tour de la présidentielle dans 31 bureaux de vote. Yaku Perez réclamait néanmoins le recomptage de plus de 27 000 listes.
Selon la police équatorienne, de violentes mutineries ont éclaté le 23 février dans les prisons de Guayaquil, Cuenca et Latacunga. Un bilan provisoire fait état d'au moins 67 morts parmi les prisonniers.