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La Russie a écarté les accusations du département d'Etat américain, selon lequel elle ne respecterait pas les engagements de l'accord encadrant les arsenaux nucléaires, renvoyant Washington à ses responsabilités dans la dégradation de la situation.
La diplomatie russe a fait savoir que les inspections américaines sur les sites russes, dans le cadre du traité New Start, étaient temporairement suspendues, invoquant les sanctions contre Moscou qui compliquent la tâche des inspecteurs.
L'accord sur la prorogation du Traité de réduction des armements stratégiques (New Start) est entré en vigueur ce 3 février, sans aucun amendement ni ajout, ont annoncé Moscou et Washington. Il porte sur une durée de 5 ans, jusqu'au 5 février 2026.
Le président russe Vladimir Poutine a signé ce 29 janvier la prolongation du traité russo-américain New Start de limitation des armements nucléaires, après l'accord trouvé in extremis par Moscou et Washington pour sauver ce texte.
Selon la porte-parole de la diplomatie russe, c'est la conviction de son «propre caractère exceptionnel» qui a poussé Washington à quitter plusieurs traités internationaux sur la limitation des armements.
A la suite d'une une nouvelle proposition russe, et après des mois d'âpres négociations, Moscou et Washington se sont dits prêts à finaliser l'accord pour prolonger d'un an le traité New Start, limitant les quantités d'armes stratégiques nucléaires.
Le Conseil de sécurité de Russie a évoqué les négociations difficiles avec les Américains concernant le traité de réduction des armes stratégiques. Les Etats-Unis souhaitent imposer des conditions à sa prolongation, qui ne conviennent pas à Moscou.
La Russie a précisé être opposée à toute alliance contre Pékin, que Washington vient de placer au rang de menace majeure. Les Etats-Unis espèrent malgré tout s'appuyer sur Moscou pour impliquer la Chine dans un nouveau traité de contrôle d'armement.
Des hauts diplomates russe et américain se rencontrent à Vienne pour relancer les discussions entre les deux puissances sur le désarmement nucléaire. Celui-ci s'exerce actuellement dans le cadre d'un traité, Start, qui arrive bientôt à expiration.
Donald Trump s'est entretenu avec Vladimir Poutine, lui demandant de pousser la Chine à participer aux futurs pourparlers sur la course aux armements. Et ce alors que, en 2019, les Etats-Unis ont unilatéralement décidé de sortir du traité INF.
Par la voix de leurs ministres des Affaires étrangères et de la Défense, la France et la Russie ont exprimé ce 9 septembre à Moscou leur volonté de coopérer pour résoudre les différentes crises actuelles, malgré certaines divergences.
Le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire enterré pour de bon par Washington et Moscou, c'est un nouveau chapitre de l'histoire de la sécurité globale qui commence. L'expert en défense Philippe Migault revient sur la fin du FNI.
Sous l'impulsion de Donald Trump, les Etats-Unis ont dénoncé le traité sur les armes nucléaires intermédiaires, avec une sortie programmée pour août 2019. Sur la même ligne que Washington, l'OTAN met en demeure Moscou de se conformer à ses exigences.
Quatre mois après le retrait unilatéral américain du traité de désarmement nucléaire INF, Moscou, qui a en réponse gelé sa participation, a souligné l'importance «cruciale» de rapprocher les positions entre les deux pays sur la dénucléarisation.
Le président russe a déploré qu'aucune discussion n'ait été entamée entre Moscou et Washington pour prolonger le traité Start. D'après lui, les Etats-Unis détricotent depuis 2002 l'architecture de sécurité mondiale héritée de la guerre froide.