BRAS DE FER

La salle de shoot de Paris a été la cible d’une action coup de poing d’un groupe identitaire, protestant contre la pérennisation de ces lieux de consommation de drogue en France. Sur les réseaux sociaux, des élus ont fait part de leur émoi.
Un important dispositif de sécurité est déployé dans le nord-est de la capitale afin de procéder à l'évacuation de centaines de toxicomanes installés dans des conditions insalubres en bordure du périphérique parisien.
«Inqualifiable», «incivilisation», «personne n'est en sécurité», «situation catastrophique» : l'agression à son domicile d'une personne âgée par un toxicomane près de la Porte de la Villette à Paris a beaucoup fait réagir le monde politique.
Des centaines de personnes ont battu le pavé à Pantin et Aubervilliers, exigeant le départ des consommateurs de crack, déplacés en 2021 en lisière de Paris. Les protestataires dénoncent un «laissez-faire» et s'alarment de la dégradation sécuritaire.
Dans le nord-est de Paris, le problème de la consommation de crack se déplace mais ne se résout pas, au grand dam des habitants et des commerçants qui se sentent abandonnés par les autorités. Reportage de notre journaliste Nadège Abderrazak.
Le candidat Eric Zemmour a été visé par une bouteille d'eau, des projectiles et une série d'insultes lors d'une visite médiatique agitée Porte de la Villette à Paris au milieu de toxicomanes et de migrants.
Pris en embuscade alors qu'ils sortaient d'un restaurant du XIXe arrondissement de Paris, sept fonctionnaires spécialisés dans la lutte contre le crack ont été passés à tabac par des trafiquants. Bilan : six blessures légères et une fracture.
Les habitants du nord-est de Paris ont de nouveau continuent de manifester pour réclamer une prise en charge des drogués installés dans la zone. Stéphanie Benoist, présidente du Village 4 chemins, revient pour RT France sur leurs revendications.
Un riverain du square de la Villette a affirmé en direct au micro de Jean-Marc Morandini avoir monté une «milice» dans son quartier pour faire face à une insécurité grandissante engendrée par les consommateurs de crack.
Le 28 octobre, le tribunal administratif de Paris a rejeté la demande des maires d'Aubervilliers et de Pantin qui avaient déposé un recours d'urgence contre l'installation des toxicomanes dans le square de la Villette à Paris, près de leurs communes.
Les maires de Pantin et d'Aubervilliers en Seine-Saint-Denis ont déposé un recours pour contester devant la justice l'installation depuis fin septembre des usagers de crack à proximité du quartier des Quatre-Chemins.
Parallèlement à l'opération de déplacement d'une centaine de toxicomanes jusqu'alors installés dans le quartier des jardins d’Eole, dans le nord-est de Paris, un mur a été érigé entre Pantin et la capitale.
Une manifestation a été organisée devant la mairie du XXe arrondissement de Paris, le maire Eric Pliez souhaitant aménager en salle de shoot une école à l'abandon, dans le cadre du plan lancé par Anne Hidalgo pour la prise en charge des toxicomanes.
Yves Contassot, ancien adjoint à la mairie de Paris, et Laurent Jacobelli, porte-parole du RN, débattaient de la décision de la maire de Paris Anne Hidalgo d’ouvrir de nouveaux lieux de prise en charge des consommateurs de crack à Paris.
«Il est grand temps d'ouvrir les lieux supplémentaires de prise en charge qui permettront de sortir ces personnes de la rue et de leur dépendance», a expliqué l'édile socialiste dans un courrier adressé le 30 août au Premier ministre Jean Castex.
Le ministère de la Santé a annoncé à l'AFP vouloir développer les endroits permettant de consommer de la drogue en sécurité. Paris et Strasbourg expérimentent actuellement le dispositif qui pourrait s'étendre à d'autres villes.
Anne Hidalgo, maire de Paris, a annoncé l’ouverture d’un « premier lieu de prise en charge » des consommateurs de crack qui sévissent dans le nord-est de Paris. Ce lieu ouvrirait «dès cet été» mais rencontre la désapprobation de Gérald Darmanin.
C’était une promesse d’Anne Hidalgo. Dans la nuit du 29 au 30 juin, les forces de l’ordre ont exfiltré les toxicomanes qui occupaient ce parc public parisien d'Eole. Mais le problème n'est-il pas uniquement repoussé ?
Des consommateurs de crack ont été visés le 26 juin par des tirs de mortier dans le jardin d'Eole, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Excédés par l'insécurité, les riverains ne seraient néanmoins pas à l'origine de ces tirs.
Une centaine de riverains excédés par le trafic de crack ont manifesté le 23 juin dans les jardins d'Eole pour réclamer une prise en charge des toxicomanes. Quelques jours plus tôt, un enfant avait été blessé à l'œil.