BRAS DE FER

Le gouvernement britannique a présenté au Parlement un projet de loi pour réduire les indemnités des députés nord-irlandais après des mois de paralysie de l'assemblée locale en raison de désaccords post-Brexit.
En marge du concert de louanges adressés à la défunte reine du Royaume-Uni, il y a eu certaines voix dissonantes : des klaxons festifs à Derry en Irlande du Nord et un un chant anti-Elizabeth II entonné par des supporters lors d'un match à Dublin.
Le président français a réagi aux propos de la candidate au poste de Premier ministre, qui a refusé de dire si elle le considérait comme «ami ou ennemi» de son pays. Pour Emmanuel Macron, les deux pays sont alliés, quels que soient leurs dirigeants.
Le Sinn Fein, parti d'Irlande du Nord, accuse Boris Johnson et son gouvernement de «violer le droit international» en tentant de faire voter une loi qui modifie des éléments du protocole nord-irlandais, conclu après la sortie du Royaume-Uni de l'UE.
Devançant les unionistes (fidèle à la monarchie britannique) au pouvoir depuis des décennies, le parti nationaliste Sinn Fein, partisan d'une réunification de l'Irlande, a remporté une victoire historique en Irlande du Nord.
En Irlande du Nord, des manifestants anti-guerre sont venus accueillir Hillary Clinton à l'université Queen's, dont l'ancienne secrétaire d'Etat américaine a été faite présidente d'honneur.
Le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab a affirmé que l'unité du Royaume-Uni n'était pas négociable, répondant à la fermeté affichée par le président français au sujet des dispositions post-Brexit concernant l'Irlande du Nord.
Le 3 mai 1921, l'Irlande devient indépendante, mais l'Irlande du Nord demeure britannique. Pour Emilie Berthillot, les problèmes de frontières douanières avec l'UE ont réveillé les tensions interreligieuses et identitaires en Irlande du Nord.
L'Irlande du Nord est secouée par des violences depuis plusieurs jours, notamment dans des zones unionistes opposées à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. A Belfast, des policiers ont été pris pour cible par les émeutiers.
Depuis près d'une semaine, l'Irlande du Nord est agitée par des émeutes qui ont débuté dans les quartiers unionistes de Belfast attachés à la Couronne britannique. Des républicains catholiques ont répondu par la violence.
Pour Boris Johnson, l'UE cherche à «jeter des doutes sur l'accord du Vendredi saint» en souhaitant introduire un contrôle des exportations en Irlande du Nord. Il a averti que Londres ferait tout pour que le processus de paix soit respecté.
Habituées à voir les deux grandes formations centristes se partager le pouvoir depuis plusieurs décennies, les élections législatives du 8 février en République d'Irlande ont rebattu les cartes, notamment avec la percée record du Sinn Fein.
Le nouveau gouvernement du Royaume-Uni affirme qu’il souhaite un accord de sortie, mais que l’Union européenne doit changer de position sur la question de la frontière avec l’Irlande. En attendant, la perspective d’un Brexit dur se précise.
Contre toute attente, le Premier ministre britannique a convaincu les députés de lui laisser renégocier l'accord de Brexit avec les Vingt-Sept. Theresa May prouve une fois de plus sa capacité à rebondir, selon Pierre Lévy.
Le Premier ministre britannique a tout tenté pour infléchir l'avis des députés devant se prononcer sur l'accord du Brexit le 15 janvier. Ces dernières semaines ont tourné au désaveu pour Theresa May, dont les négociations n'ont convaincu personne.
Les autorités nord-irlandaises s'attendent à de fortes tensions dans le pays si aucun accord n'est trouvé entre le Royaume-Uni et l'Union européenne sur le Brexit, anticipant les problèmes que cela pourrait causer à la frontière irlandaise.