1 000 policiers prêts à être déployés en Irlande du Nord s'il n'y pas accord sur le Brexit
Les autorités nord-irlandaises s'attendent à de fortes tensions dans le pays si aucun accord n'est trouvé entre le Royaume-Uni et l'Union européenne sur le Brexit, anticipant les problèmes que cela pourrait causer à la frontière irlandaise.
Environ 1 000 policiers en provenance d'Angleterre et d'Ecosse vont commencer à s'entraîner en vue d'un possible déploiement en Irlande du Nord, selon des informations rapportées par le Guardian, le 3 janvier. Les autorités se préparent à faire face à de fortes tensions dans le pays, dans l'éventualité d'un «no-deal», c'est-à-dire si le Royaume-Uni et l'Union européenne ne parviennent pas à trouver un accord concernant le Brexit.
Les autorités nord-irlandaises craignent qu'un «no-deal» entraîne un «Brexit dur» le 29 mars prochain, en conséquence les accords sur la frontière avec l'Irlande pourraient poser problème. Le sujet est particulièrement délicat parce qu'un tel déploiement pourrait irriter les républicains irlandais (qui prônent l'unification de l'île) et compliquer les efforts visant à rétablir l'équilibre des pouvoirs au parlement nord-irlandais qui a été perdu en 2017.
📝 #Opinions - Par John Laughland
— RT France (@RTenfrancais) 18 décembre 2018
«Une version politique du jeu de la poule mouillée, où deux voitures se dirigent à haute vitesse l'une vers l'autre pour voir lequel des deux conducteurs sera le couard qui déviera en premier pour éviter la collision»
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La possibilité d'un «no-deal» est désormais sérieusement envisagée, le Premier ministre irlandais Leo Varadkar ayant par exemple confié que son pays se préparait «à ce qu'il n'y ait pas d'accord, autant qu'à ce qu'il y en ait un», précisant partager le point de vue de la chancelière allemande Angela Merkel selon laquelle l'offre de l'UE envers le Royaume-Uni était définitive.
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