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Bamako a vivement protesté contre des propos du président du Conseil européen qui déclarait récemment que le gouvernement malien était en cours d'effondrement après la rupture de l'alliance militaire avec des pays européens contre les djihadistes.
Emmanuel macron a officiellement annoncé la fin de l’opération Barkhane au Sahel après presque dix ans d’existence. Retour sur une opération aux visées anti-djihadiste, qui s'est achevée avec le départ forcé des militaires français du Mali.
Une attaque à l'engin explosif improvisé a tué trois membres de la mission onusienne au Mali. Face à la menace djihadiste qui pèse sur le pays, la Minusma est régulièrement prise pour cible. Depuis 2013, plus de 175 Casques bleus ont déjà péri.
Le Premier ministre malien par intérim, Abdoulaye Maïga, a étrillé le gouvernement français à la tribune de l'ONU en lui reprochant d'avoir «trahi» l'héritage des Lumières, vantant par la même occasion le nouveau partenariat de Bamako avec Moscou.
De nouveaux équipements militaires russes ont été réceptionnés par le Mali le 9 août. Lors d'une cérémonie officielle, le ministre malien de la Défense s'est félicité d'un «partenariat gagnant-gagnant avec la fédération de Russie».
L'Etat malien et des groupes armés ont décidé «l'intégration de 26 000 ex-combattants» dans l'armée régulière du pays, qui doit se faire «en deux tranches de 13 000». La nouvelle loi électorale prévoit une élection présidentielle en février 2024.
De nouvelles attaques attribuées à des djihadistes ont provoqué le 27 juillet la mort d'au moins 15 militaires et trois civils au Mali. Une résurgence d'attaques terroristes inédite dans le pays depuis 2012.
Le Mali a annoncé l'expulsion du porte-parole de la mission de l'ONU, la Minusma, le 20 juillet. Il est reproché à ce dernier d'avoir publié des «informations inacceptables» sur Twitter, dans un contexte de frictions entre Bamako et l'ONU.
Dans Africonnect, Samantha Ramsamy reçoit Mohamed El Maouloud Ramadane, porte-parole de la coordination des mouvements de l'Azawad
Bamako reproche à l'armée française de s'être livrée à de l'espionnage après la diffusion de vidéos tournées par un drone à proximité de la base de Gossi, où un charnier a été découvert. L'armée malienne affirme ne pas en être responsable.
Une semaine après l'annonce par l'armée malienne de la neutralisation de 203 terroristes à Moura, le ministre français des Affaires étrangères a mis en cause cette présentation des faits. De son côté, la Russie a félicité Bamako.
Les autorités maliennes ont décidé d'expulser l'ambassadeur de France, dans une nouvelle escalade des tensions entre Bamako et Paris, a annoncé ce 31 janvier la télévision d'Etat. Le Quai d'Orsay a «pris note» de la décision.
Les militaires au pouvoir au Mali ont proposé à la Cédéao un nouveau calendrier de transition démocratique sur cinq ans, à compter de janvier 2022, contre les 18 mois initialement prévus. La Cédéao pourrait leur imposer de nouvelles sanctions.
Le gouvernement malien a démenti formellement les «allégations sans fondement» faites par des pays occidentaux – dont la France – concernant la présence de Wagner sur son territoire, et ne reconnaît qu'un «partenariat d'Etat à Etat» avec la Russie.
Revenue en mars 2021 au Mali, l'ancienne otage, libérée dans un échange impliquant la remise en liberté de plus de 200 combattants djihadistes, est désormais recherchée par les autorités locales. Le gouvernement dénonce son «irresponsabilité».
Sophie Pétronin, ex-otage française au Mali libérée en octobre 2020, serait «très activement» recherchée par les autorités, selon un document de la gendarmerie malienne révélé par des médias. Les raisons de son motif de recherche sont inconnues.
Les forces armées maliennes ont annoncé le 26 décembre 2020 avoir abattu «une dizaine de terroristes» alors qu'ils tentaient d'attaquer un convoi militaire, près de la frontière burkinabé, deux jours auparavant.
Le chef de file de la groupusculaire Ligue de défense noire africaine (LDNA), Egountchi Behanzin, a tenté de brûler un drapeau tricolore devant l'ambassade de France à Bamako avant d'être interpellé.
Lors d'un rassemblement de plusieurs milliers de personnes à Bamako, les militaires ayant pris le pouvoir ont été accueillis sous les acclamations. Le M5-RFP a refusé d'évoquer un coup d'Etat parlant de «Maliens qui ont pris leurs responsabilités»
Alors que des militaires ont pris le contrôle d'une garnison en banlieue de Bamako, Paris et Washington ont réagi, faisant part de leur inquiétude. Le gouvernement malien appelle au dialogue, alors que le chef de l'Etat est contesté dans la rue.