SIDERANT

L'arrivé du temps estival marque aussi le retour d'un certain maillot de bain, le burkini. Source de polémiques car ébranlant le principe de laïcité pour certain, il fait aujourd'hui face au monokini dans les piscines grenobloises.
La suspension le 25 mai de l'arrêté municipal de la ville de Grenoble autorisant le burkini par le Tribunal administratif a été salué par une partie du paysage politique, qui a réaffirmé le besoin d'encadrer le port de ce vêtement par une loi.
Le ministre de l'Intérieur du gouvernement démissionnaire a annoncé avoir donné instruction au préfet d'étudier la décision de la ville de Grenoble d'autoriser le burkini dans les piscines. Il a également regretté une «provocation communautaire».
Après de longues délibérations et un vote serré, la ville de Grenoble a autorisé le port du burkini dans les piscines de la ville. Le règlement intérieur des établissements stipulera désormais que la taille des maillots de bain n'est plus limitée.
Alors que le conseil municipal de Grenoble s'apprête à voter l'autorisation du burkini dans les piscines de la ville, la préfecture a dores et déjà annoncé qu'elle lancerait un recours en justice sur demande de Gérald Darmanin.
Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a menacé la ville de Grenoble de ne plus lui verser de subvention en cas d'autorisation du burkini dans les piscines municipales, qu'il a qualifié de «soumission à l’islamisme».
Un candidat LR aux législatives dans l'Isère a affirmé avoir été agressé par un militant de la France insoumise sur un marché de Grenoble. Selon Le Dauphiné libéré, les militants LFI locaux accusent le responsable LR d'avoir tenu des propos racistes.
Afin de marquer la première année du comité interministériel de la ville, Jean Castex et plusieurs ministres étaient en déplacement à Grenoble ce 29 janvier. Une visite agitée, puisque le Premier ministre a été pris à partie par certains habitants.
Dans une tribune parue dans le Journal du dimanche le 25 décembre, d’anciens étudiants de Science Po Grenoble dénoncent une «dérive dangereuse» de l’école, appelant à la réformer pour y garantir le respect des valeurs républicaines.
Plusieurs dizaines de personnalités se sont adressées à la ministre de l'Enseignement supérieur après la suspension de Klaus Kinzler par Sciences Po Grenoble. «La liberté d'expression des universitaires est en péril», écrivent-ils notamment.
Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a annoncé qu'il suspendait tout financement à Sciences Po Grenoble après la suspension de l'enseignant Klaus Kinzler, accusé en mars d'islamophobie par des élèves.
La section disciplinaire de l'Université de Clermont-Auvergne est allée à l'encontre des préconisations de la ministre de l'Enseignement supérieur en relaxant 16 des 17 étudiants ayant accusé d'islamophobie deux enseignants de l'IEP de Grenoble.
Les propos d'une adjointe au maire de Grenoble selon lesquels les piscines seraient une anomalie appelée à disparaître ont suscité un tollé malgré les mises au point de la municipalité écologiste.
Une centaine de membres du personnel du CHU de Grenoble Alpes manifestent sur place ce 12 novembre alors que le ministre de la Santé y inaugure un nouveau plateau technique en compagnie de la ministre chargée des collectivités, Jacqueline Gourault.
Le parquet de Grenoble a annoncé que cinq personnes avaient été mises en examen pour «meurtre» le 13 octobre. Elles sont accusées d'avoir participé au lynchage mortel d'un jeune en juillet dernier.
Après l'allocution présidentielle sur l'Afghanistan, la gauche a fustigé les propos du chef de l'Etat. De nombreux maires écologistes ont même décidé d'accueillir des réfugiés afghans dans leur ville en réponse à la crise humanitaire.
Une femme de 30 ans, interpellée au principal centre de vaccination de Grenoble car soupçonnée d’établir de fausses attestations de vaccination, a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire, a indiqué le 23 juillet le parquet de la ville.
Après le match nul de l'équipe de France face au Portugal lors de la rencontre de l'Euro du 23 juin, des débordements ont eu lieu dans plusieurs villes dont Paris et Grenoble. Les forces de l'ordre sont intervenues.
Le maire de Grenoble est en garde à vue depuis le 1er juin à Valence. Il est soupçonné de favoritisme dans l'attribution de marchés publics à une association proche de sa majorité.
Un homme et son fils ont été placés en garde à vue à Grenoble après une altercation sur fond de contrôle d'un bar ouvert illégalement.