Salon de l'agriculture
SIDERANT

Le président français Emmanuel Macron s'est rendu au salon de l'agriculture à Paris ce 26 février. «Nous sommes en train de bâtir un plan de résilience», a-t-il assuré devant les agriculteurs, inquiets des conséquences de la crise ukrainienne.
La Gilet jaune qui avait interpellé le président de la République au salon de l'Agriculture a invité les médiatiques Jérôme Rodrigues, François Boulo et Priscilla Ludosky à participer à la rencontre proposée par Emmanuel Macron.
Poussé dans ses retranchements, le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a perdu ses nerfs et arraché le micro d'un journaliste de France 5 alors que celui-ci l'interrogeait sur une récente affaire concernant la maltraitance animale.
Emmanuel Macron a promis de rencontrer des Gilets jaunes, après un échange au Salon de l'agriculture avec une manifestante. Elle l'a interpellé sur les violences policières. Le président lui a proposé «d'arrêter de sortir manifester comme ça».
Le ministère français de l'Agriculture et de l'Alimentation a infirmé les propos tenus plus tôt par son propre ministre, Didier Guillaume, sur la politique agricole commune : «Aucun accord définitif n'a encore été acté» entre les 27, a-t-il rectifié.
Sur BFM TV, un jeune homme a affirmé que les comités locaux de LREM avaient «proposé» aux militants de venir accueillir Emmanuel Macron au salon de l'agriculture. LREM nuance, expliquant avoir simplement constaté l'engouement spontané des militants.
«L'Europe agricole aujourd'hui est menacée de l'extérieur» et «de l'intérieur», a déclaré le président de la République, devant les agriculteurs le 23 février. Or, l'UE n'est-elle pas en partie responsable de la situation des agriculteurs français ?
En visite au Salon de l’agriculture, le Premier ministre Edouard Philippe a été bien accueilli par les producteurs des régions, avant de se faire huer à la sortie par un groupe d’élus FN de l’Yonne, qui ont critiqué «le massacre des agriculteurs».
De passage le 27 février dans les allées du salon de l’agriculture, le chef de file des Républicains s'est posé en premier opposant à Emmanuel Macron, cible du mécontentement des agriculteurs depuis plusieurs semaines.
Le président français redouble d'efforts pour séduire les exploitants agricoles. Alors que s'ouvre le salon de l'agriculture, le discours très «start-up» d'Emmanuel Macron parviendra-t-il à convaincre le monde agricole, loin de lui être acquis ?
Alors que le monde paysan gronde, Emmanuel Macron a invité 1 000 jeunes agriculteurs à une réception à l’Elysée, à la veille du Salon de l'agriculture. Un coup de communication ? De jeunes exploitants ont confié à RT France leur perplexité.
Le candidat d'En Marche ! a estimé qu'il s'agissait là du «folklore» du salon. L'an passé, il avait déjà été pris pour cible par un jet d’œuf alors qu'il était encore ministre de l'Economie.
François Fillon a été convoqué par les juges et a donc dû renoncer à se rendre au salon de l'agriculture. Une déclaration est prévue pour midi.
En visite au salon annuel, Marine Le Pen a pu vérifier sa popularité auprès des agriculteurs, alors que le secteur traverse une grave crise. L'occasion pour la candidate de dérouler ses propositions en la matière, appelant là aussi au patriotisme.
La pique du chef de l'Etat, qui avait assuré qu'en France, personne ne prenait d'armes «pour tirer dans la foule», n'est pas passée inaperçue. Et certains élus n'ont pas manqué de lui rappeler qu'il oubliait un peu vite les victimes d'attentats.
Le chef de l'Etat a inauguré le 25 février et pour la dernière fois de son mandat le Salon de l'agriculture, avec un message de «solidarité» des Français envers des agriculteurs marqués par les crises à répétition.
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