Fethullah Gülen
Alliés au sein de l’OTAN, Ankara et Washington affichent de plus en plus de divergences sur la scène internationale. Leur brouille est-elle passagère ou les raisons de leurs différends sont-elles plus profondes ?
Le président truc s'en est violemment pris à l'ambassadeur américain en Turquie, l'accusant de ne pas savoir «quelle est sa place» et d'avoir pris seul la décision de suspendre les visas, ce que Washington a démenti.
Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils réduisaient le nombre de visas délivrés aux ressortissants turcs, avant que la Turquie ne prenne la même décision. Au cœur des tensions : l'arrestation d'un employé turc de l'ambassade américaine à Ankara.
La Turquie commémore la tentative de coup d'Etat du 15 juillet 2016 contre le président Recep Tayyip Erdogan. Sa riposte musclée envers les institutions avait ébranlé le pays.
Le gouvernement turc a annoncé avoir entamé des démarches afin de retirer la nationalité à 130 fugitifs, dont le prédicateur Fethullah Gülen accusé d'avoir ourdi le putsch manqué de juillet 2016, et ainsi qu'à des députés prokurdes.
Le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a laissé entendre que si les huit militaires exilés en Grèce à cause de leur rôle supposé dans la tentative de coup d'Etat n'étaient pas extradés, l'accord sur les réfugiés pourrait être abandonné.
Après avoir prolongé l'état d'urgence cette semaine, la Turquie a émis trois décrets entraînant le licenciement de 6 000 employés du secteur privé. Les nouvelles règles permettent également au gouvernement de renforcer son contrôle sur internet.
Fethullah Gülen