Fethullah Gülen
SIDERANT

Erdogan continue de s'attaquer à la confrérie güleniste en procédant à une nouvelle série d'arrestations. Le prédicateur Fethullah Gülen est devenu la bête noire d'Ankara, alors qu'il a longtemps servi de relais du soft power turc à l'étranger.
Plus de 500 personnes soupçonnées d'avoir des liens avec le mouvement de Fethullah Gülen ont été arrêtées ce 18 octobre selon les autorités turques. Le prédicateur et véritable ennemi d'Erdogan est accusé d'avoir commandité le putsch raté de 2016.
Alliés au sein de l’OTAN, Ankara et Washington affichent de plus en plus de divergences sur la scène internationale. Leur brouille est-elle passagère ou les raisons de leurs différends sont-elles plus profondes ?
Le président truc s'en est violemment pris à l'ambassadeur américain en Turquie, l'accusant de ne pas savoir «quelle est sa place» et d'avoir pris seul la décision de suspendre les visas, ce que Washington a démenti.
Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils réduisaient le nombre de visas délivrés aux ressortissants turcs, avant que la Turquie ne prenne la même décision. Au cœur des tensions : l'arrestation d'un employé turc de l'ambassade américaine à Ankara.
La Turquie commémore la tentative de coup d'Etat du 15 juillet 2016 contre le président Recep Tayyip Erdogan. Sa riposte musclée envers les institutions avait ébranlé le pays.
Le gouvernement turc a annoncé avoir entamé des démarches afin de retirer la nationalité à 130 fugitifs, dont le prédicateur Fethullah Gülen accusé d'avoir ourdi le putsch manqué de juillet 2016, et ainsi qu'à des députés prokurdes.
Le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a laissé entendre que si les huit militaires exilés en Grèce à cause de leur rôle supposé dans la tentative de coup d'Etat n'étaient pas extradés, l'accord sur les réfugiés pourrait être abandonné.
Après avoir prolongé l'état d'urgence cette semaine, la Turquie a émis trois décrets entraînant le licenciement de 6 000 employés du secteur privé. Les nouvelles règles permettent également au gouvernement de renforcer son contrôle sur internet.
Fethullah Gülen