BRAS DE FER

Les tirs de mortiers dirigés vers les policiers ont été plus sporadiques cette nuit dans la ville dont Gérald Darmanin a été maire pendant trois ans. Sept personnes ont été interpellées, notamment pour des départs d'incendies dans la rue.
A Tourcoing (Nord), 11 individus ont été interpellés après une troisième nuit de violences urbaines. Les forces de l'ordre ont été prises pour cible dans plusieurs quartiers de la ville à la suite d'une interpellation après un rodéo sauvage.
Tourcoing et Lille dans une moindre mesure ont été le théâtre le 17 et 18 avril de violences. Aucun blessé n'est à déplorer et la situation serait «maîtrisée» selon le directeur zonal de la sécurité publique dans les Hauts-de-France.
Alors qu'il vient d'être réélu maire de Tourcoing, Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, devrait conserver son portefeuille. Son importance aux yeux du président de la République lui a permis de déroger à cette convention.
A l'image de la détresse qui traverse le système de santé français en pleine crise du coronavirus, des soignants se sont rassemblés devant le centre hospitalier de Tourcoing, dans la métropole lilloise. Un événement inédit en période de confinement.
L'ex-président de la République a eu droit à un concert de huées lors de son passage dans la ville de Tourcoing. En fin de journée, ce sont des étudiants gabonais qui sont venus troubler son meeting, à Marcq-en-Baroeul.
Un dispositif de sécurité impressionant a été déployé dans le quartier de La Bourgogne pour faire cesser les violences. Mais, loin d'y mettre fin, il provoque au contraire l'exaspération des habitants qui dénoncent une «opération disproportionnée».