La ministre de l'Enseignement supérieur a expliqué le 14 février que «l'islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble» et que l'université n'était pas «imperméable». Des propos qui rappellent ceux de Jean-Michel Blanquer en octobre 2020.
Se disant victime de propos haineux pour avoir publié une tribune défendant Samuel Paty, Didier Lemaire, professeur de philosophie dans un lycée de Trappes, affirme se rendre à son travail sous escorte policière.
Les professeurs du collège Lucie-Aubrac de Givors réclament le classement de l'établissement en zone REP+. Ils espèrent obtenir davantage de moyens humains. A cette fin, deux d'entre eux ont entamé une grève de la faim après une nouvelle agression.
Les enseignants et les personnels de l'Education nationale sont eux aussi en première ligne dans la crise sanitaire. Ils reprochent au gouvernement de faire la sourde oreille face à une situation explosive selon Brice Castel, syndicaliste.
Accusé anonymement en 2016 de prosélytisme religieux et sanctionné en 2017 de mutation disciplinaire par le rectorat d'Orléans-Tours, l'enseignant Mathieu Faucher a finalement été blanchi par la cour administrative d'appel de Bordeaux.
La professeur de droit de l'université d'Aix-Marseille contre laquelle la Ligue des droits de l'homme avait déposé une plainte pour «injures publiques en raison d'appartenance à des religions» vit désormais sous protection policière.
Le parquet d’Aix-en-Provence va ouvrir une enquête contre un professeur de droit d’Aix-Marseille accusé d’avoir tenu en cours des propos «antisémites et islamophobes».
Un mouvement de grève a été lancé ce 10 novembre dans l'éducation à l'appel d'une intersyndicale. Les personnels éducatifs et les syndicats revendiquent notamment des embauches massives d'enseignants et la limitation du brassage des élèves.
Opposés au port du masque devenu obligatoire dès six ans pour les écoliers en France, des parents d'élèves, médecins et collectifs font part de leur incompréhension voire de leur colère via des pétitions, témoignages et manifestations.
Une trentaine de personnes cagoulées ont jeté divers projectiles en direction du corps enseignant dans un lycée à Nantes pendant la journée d'hommage à Samuel Paty. Selon le rectorat, il s'agit d'une contestation dans le cadre d'un mouvement social.
La lettre de Jean Jaurès qui doit être lue en cette rentrée en hommage à Samuel Paty est en réalité une version courte où des passages sur la défense de l'autonomie de l'enseignant et la critique du recours excessif aux évaluations ont été supprimés.
Professeur d'histoire géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, Samuel Paty a été exécuté par décapitation le 16 octobre, après une polémique sur l'un de ses cours. Un parent d'élève s'est exprimé à son sujet.
Vladimir Poutine est au centre d'un contenu éducatif destiné aux élèves britanniques. Après une diatribe pour le moins engagée, les auteurs de l'article invitent les élèves à vérifier et approfondir leurs connaissances, via de surprenants exercices.
Par le truchement d'un protocole sanitaire allégé, les élèves de maternelle, primaire et collège doivent retourner en classe le 22 juin, à moins de deux semaines des congés estivaux. Des parents d'élèves et des syndicats montent au créneau.
Après deux mois de polémiques, le tribunal administratif de Paris a tranché : les étudiants n'auront pas «a minima la note de 10/20 à leur semestre» en raison du Covid-19. L'Uni s'est félicitée de cette décision, l'Unef s'en inquiète.
Le syndicat Unef exige que la Sorbonne note au-dessus de la moyenne tous les examens de fin d'année, compte tenu des conditions de travail durant le confinement. Tous les étudiants et professeurs ne semblent pas soutenir cette mesure.
Des fiches de l'Education nationale à destination des enseignants leur conseillaient de signaler tous «propos inacceptables» d'élèves et de se référer à l'autorité de l'Etat, sans discussion polémique. Face au tollé, elles ont depuis été modifiées.
Benjamin Amar, enseignant et Nicolas Bays, conseiller municipal de Wingles étaient invités à débattre du retour des élèves dans les écoles françaises le 11 mai prochain, une décision qui risque de se transformer en casse-tête sanitaire.
Une institution du ministère de l'Education nationale «suggère» aux professeurs de se déplacer et d'«utiliser un commerce de proximité» pour donner des cours. Une consigne visant à enfreindre les règles de confinement qui a scandalisé le personnel.
Magali Forestier reçoit Grégory Thuizat, co-secrétaire départemental SNES-FSU 93, Line Numa-Bocage, professeure des universités, et Nicolas Vidal, directeur de publication à Putsch Média