SIDERANT

Frédéric Taddeï recevait Maurizio Serra de l’Académie française, pour son livre «Le mystère Mussolini» aux éditions Perrin dans Interdit dinterdire / culture 264
Décrit comme un fidèle de Matteo Salvini, le secrétaire d'Etat Claudio Durigon voulait baptiser un parc au nom du frère du dirigeant fasciste Benito Mussolini. Il a consenti à remettre sa démission après avoir reconnu «des erreurs».
Jusqu'au 16 septembre, une page du site internet de l'ONU recensant les œuvres figurant dans ses locaux expliquait que la ville de Guernica avait été détruite par l'Espagne. L'institution a dû s'excuser afin d'éviter une petite crise diplomatique.
De vives protestations se sont élevées au Parlement européen contre son président, l'Italien Antonio Tajani, après son éloge de Benito Mussolini qui avait fait polémique. Certains députés ont réclamé sa démission, avant qu'il ne s'excuse.
Se sentant visés par le commissaire européen qui, inquiet de la progression du populisme en Europe, a évoqué la possible existence de nos jours de «petits Mussolini», les ministres italiens Matteo Salvini et Luigi Di Maio ont répliqué avec vigueur.
Gianni Scarpa, âgé de 64 ans et propriétaire de la plage privée de Punta Canna au bord de la ville italienne de Chioggia, fait polémique en Italie. En admirateur de Benito Mussolini, il a transformé son club en rendez-vous de l'ultra-droite.
A Rome, moins de 24 heures avant l'ouverture des festivités, les responsables ont décidé d'annuler un bal sur le thème de «la grande époque du fascisme» suite aux plaintes présentées par les parents.
Le chef de file du Mouvement Cinq étoiles (M5S), l'ex-comique Beppe Grillo, a provoqué un tollé dans l'establishment italien en proposant l'instauration de «jurys populaires» pour recadrer les médias «fabricants de fausses informations».
Des internautes ont reproché aux autorités italiennes d'avoir mis en danger les deux agents ayant abattu l'auteur présumé de l'attentat de Berlin, en révélant leurs noms, tandis que d'autres se sont indignés de leurs sympathies pour le fascisme.
Le gouvernement italien pourrait briser un tabou vieux de 70 ans en finançant un musée controversé consacré au fascisme dans la ville natale de Benito Mussolini, Predappio, lieu de pèlerinage pour les adorateurs du dictateur et autres néo-fascistes.