Se sentant visés par le commissaire européen qui, inquiet de la progression du populisme en Europe, a évoqué la possible existence de nos jours de «petits Mussolini», les ministres italiens Matteo Salvini et Luigi Di Maio ont répliqué avec vigueur.
Gianni Scarpa, âgé de 64 ans et propriétaire de la plage privée de Punta Canna au bord de la ville italienne de Chioggia, fait polémique en Italie. En admirateur de Benito Mussolini, il a transformé son club en rendez-vous de l'ultra-droite.
A Rome, moins de 24 heures avant l'ouverture des festivités, les responsables ont décidé d'annuler un bal sur le thème de «la grande époque du fascisme» suite aux plaintes présentées par les parents.
Le chef de file du Mouvement Cinq étoiles (M5S), l'ex-comique Beppe Grillo, a provoqué un tollé dans l'establishment italien en proposant l'instauration de «jurys populaires» pour recadrer les médias «fabricants de fausses informations».
Des internautes ont reproché aux autorités italiennes d'avoir mis en danger les deux agents ayant abattu l'auteur présumé de l'attentat de Berlin, en révélant leurs noms, tandis que d'autres se sont indignés de leurs sympathies pour le fascisme.
Le gouvernement italien pourrait briser un tabou vieux de 70 ans en finançant un musée controversé consacré au fascisme dans la ville natale de Benito Mussolini, Predappio, lieu de pèlerinage pour les adorateurs du dictateur et autres néo-fascistes.