Ahmet Davutoglu
BRAS DE FER

La chancelière allemande est à Istanbul pour un sommet inédit, parrainé par l'ONU, autour de la crise humanitaire. Elle rencontrera le président turc à cette occasion. Le spécialiste de la Turquie Jean Marcou décrypte cette visite.
Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a annoncé ne pas présenter sa candidature au vote du congrès de son parti et sera donc remplacé. Des divergences entre lui et le président Erdogan seraient à la source de cette annonce.
Les autorités turques veulent empêcher toute critique du régime d’Erdogan en Turquie et en Europe grâce à une loi interdisant au citoyen d’insulter le gouvernement, explique Scott Griffen, de l’Institut international de la Presse, à RT.
La police a dispersé par la force mardi plusieurs manifestations de partisans de la laïcité en Turquie, au lendemain d'une déclaration controversée du président du Parlement appelant de ses voeux une «Constitution religieuse».
Les ONG qui défendent les droits de l'homme ont critiqué la visite de la chancelière en Turquie car elle ne s'est rendue que dans un camp «privilégié» à Gaziantep tandis que la majorité des réfugiés syriens vit en dessous du seuil de pauvreté.
Le 23 avril, Angela Merkel, Donald Tusk et Frans Timmermans se rendent à Gaziantep, dans le sud de la Turquie, pour visiter un camp de réfugiés et évaluer la mise en œuvre de l’accord sur les migrants signé entre Bruxelles et Ankara.
Les autorités turques menacent de ne plus respecter l’accord sur les réfugiés si l’Europe n’instaure pas le régime sans visa pour les citoyens Turcs en juin. L’UE, elle, insiste sur le fait qu’Ankara doit d’abord respecter tous ses engagements.
Plus haute autorité religieuse de Turquie, Mehmet Görmez a fait le déplacement jusqu’à Strasbourg. Il s’est adressé à une foule de fidèles venus en masse pour l’écouter. La Turquie semble s’intéresser de plus en plus à l’Europe.
Les autorités turques enquêtent sur une gigantesque fuite des données personnelles de 50 millions de Turcs. Une affaire prise «très au sérieux» par Ankara, qui révèle les failles dans la sécurité des réseaux informatiques du pays.
A peine deux jours après les sanglants attentats de Bruxelles, Ahmet Davutoglu a déclaré que l’Europe devait se tourner vers Ankara pour assurer sa sécurité régionale, alors que cette dernière intensifie sa campagne pour rejoindre l'Union européenne.
Les dirigeants des 28 pays de l'UE ont finalisé une «position commune» en vue d'un accord avec la Turquie censé stopper l'afflux de migrants vers l'Europe, a annoncé le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel.
Après l’explosion qui a secoué Ankara le 13 mars dernier, la répression des Kurdes de Turquie opérée par Ankara va probablement s’intensifier, ce qui servirait d’excuse aux autorités pour s’emparer de territoires syriens, selon certains experts.
«Comment qualifier ce jeu de ping-pong traitant les réfugiés en quantités à transférer, réinstaller, importer et exporter ?», s'interroge Pierre Levy sur RT, pour qui le mécanisme proposé «soulève plus de questions et de problèmes qu’il n’en résout».
Le gouvernement turc, qui n’avait pas vu venir une «soudaine» dégringolade du nombre de touristes russes, espère qu'ils se rendront dans le pays malgré les relations tendues entre Moscou et Ankara, a déclaré le Premier ministre Ahmet Davutoglu.
Ahmet Davutoglu a lancé cet appel ce samedi 20 février qui témoigne de la tension entre la Turquie et les Etats-Unis depuis qu'Ankara bombarde des groupes armés kurdes au nord de la Syrie.
Le ministère de la Défense russe a répondu aux accusations formulées par le Premier ministre turc, indiquant ne pas posséder de navires en Caspienne capables de frapper un hôpital syrien dans la province d’Idleb à l’aide de missiles balistiques.
Après les menaces de son Premier ministre Davutoglu, la Turquie a lancé une campagne de bombardements samedi dans le nord-ouest de la Syrie, frappant l'armée gouvernementale syrienne ainsi que des milices kurdes combattant les terroristes de Daesh.
Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a qualifié mercredi d'«hypocrites» les appels à ouvrir la frontière de son pays aux milliers de civils syriens ayant fui la vaste offensive de Damas contre les rebelles à Alep.
Les plans d'Erdogan d’«annihiler» les Kurdes syriens sont mis à mal par les succès de l’armée syrienne, pendant qu'il continue à faire chanter l'UE en lui extorquant des aides financières en échange de la promesse d'une gestion des flux des réfugiés.
Ahmet Davutoglu