BRAS DE FER

Le président chinois est en tournée à Riyad du 7 au 9 décembre. Suivant une logique «win-win» («gagnant-gagnant»), Pékin fidélise son principal pourvoyeur d’hydrocarbures et le Golfe diversifie ses alliances en se détachant de Washington.
L'Arabie saoudite a organisé dans les rues de la capitale un «Scary Weekend». Auparavant condamnée, la célébration d'Halloween s'inscrit dans un changement sociétal voulu par Mohammed Ben Salamne. Une ouverture qui ne fait pas pleinement consensus.
Quelques jours après que Riyad a soutenu devant l'ONU que l'expression d'«orientation sexuelle» était contraire à l'identité arabe et islamique du pays, Abdelaziz Al-Cheikh a qualifié l'homosexualité de l'un des «crimes les plus ignobles».
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a déclaré sur CNN qu'un accord de normalisation entre Riyad et Tel Aviv serait «extrêmement bénéfique» pour le Moyen-Orient, mais qu'il dépendait des progrès du processus de paix israélo-palestinien.
La coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite a lancé une opération contre les rebelles houthis, en menant des raids aériens notamment contre leur fief, Sanaa. Il s'agit des premières frappes sur la capitale yéménite depuis des mois.
Après avoir mis directement en cause la responsabilité du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, les Etats-Unis ont exhorté l'Arabie saoudite à cesser «les opérations contre les dissidents».
Une réconciliation lourde de conséquences géopolitiques : c’est celle qui se profile entre le Qatar et les quatre pays arabes qui l’ont boycotté pendant plus de trois ans. Réussiront-ils à tourner une nouvelle page dans leurs relations ?
L'Arabie Saoudite a exigé d'être «consultée» avant les possibles négociations entre les Etats-Unis et l'Iran concernant le programme nucléaire iranien. Une demande qui a provoqué la colère du porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.
Le verdict final du procès pour le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi dans l'enceinte du consulat d'Arabie Saoudite a été rendu dans un tribunal à Riyad. Sa souplesse a provoqué des condamnations de l'ONU, de la Turquie et des journalistes.
Bienvenue dans la poursuite du nouveau format de l'Echiquier mondial qui présente dans cet épisode une bataille entre deux puissantes figures du monde musulman. Chacun aspire au rôle de leader régional, mais jusqu’où pourrait aller la confrontation ?
Les séparatistes du Sud du Yémen ont annoncé renoncer à leur autonomie et se sont dit prêts à mettre en œuvre l'accord de Riyad qui prévoit un partage du pouvoir dans le sud entre le gouvernement et eux. Une victoire de Riyad sur Téhéran.
L’échec des négociations entre les producteurs de pétrole de l’Opep menés par l’Arabie saoudite et les Etats non-membres comme la Russie a provoqué un effondrement des cours du brut. Les conséquences de ce désaccord s’ajoutent à l’effet coronavirus.
L'Arabie saoudite suspend «temporairement» l'entrée sur son territoire des pèlerins se rendant à La Mecque, afin «de prévenir l'arrivée du nouveau coronavirus dans le royaume et sa propagation».
Rejeté frontalement par les Palestiniens, le plan de paix américain pour le Proche-Orient ne rencontre, en revanche, pas l'hostilité de Riyad : dans un communiqué, le royaume a salué «les efforts du président Trump» afin de résoudre le conflit.
Mettant en avant ses orientations géopolitiques et ses «très bonnes» relations avec l'Arabie saoudite, Donald Trump a rapporté que Riyad avait mis la main au portefeuille en échange d'un renforcement de la présence militaire américaine dans ce pays.
La deuxième visite d’Etat en Arabie saoudite du président russe a été l’occasion de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’énergie. Mais Moscou et Riyad ont également prévu d’augmenter leurs échanges de biens agricoles.
L'Iran a assuré vouloir donner une «réponse proportionnée» aux explosions survenues sur un tanker iranien, que les autorités du pays ont attribué à l'Arabie saoudite. Un pas de plus dans la dégradation des relations entre les deux pays.
Afin de renforcer «la défense aérienne et antimissile du royaume», les Etas-Unis ont – par la voix du Pentagone – annoncé ce 26 septembre qu'ils allaient envoyer 200 militaires américains ainsi que des missiles Patriot en Arabie saoudite.
Washington et Riyad accusent l'Iran d'être derrière les attaques du 14 septembre contre des installations pétrolières saoudiennes. A la veille du débat à l'Assemblée générale de l'ONU, le président français espère une décrue des tensions.
Suite à l'attaque, revendiquée par les Houthis, contre deux exploitations pétrolières saoudiennes, les Etats-Unis ont accusé l'Iran d'être à la manœuvre. La République islamique a fermement démenti alors que la tension grimpe entre les deux nations.