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Les autorités qataries ont accusé Riyad, en crise ouverte avec Doha, de «mêler» politique et religion, mettant ainsi le grand pèlerinage des Qataris à la Mecque en péril, refusant de garantir leur sécurité.
Après avoir dévoué sa vie aux tâches diplomatique dans des pays musulmans comme le Qatar ou la Syrie, l’ambassadeur britannique en Arabie saoudite, Simon Collins, a confirmé sa conversion à l’Islam, photos à l’appui.
Malgré le mouvement de foule meurtrier de 2015, les pèlerins ont afflué en nombre cette année à La Mecque, pour le premier jour de la fête islamique. Les fidèles de Moscou, Khartoum, Kaboul ou Pékin ont également commémoré celle-ci.
Des pèlerins musulmans accomplissent le tawaf, un rite qui consiste à faire sept fois le tour de la Kaaba, grand cube noir symbolisant l’unité des musulmans au centre de la Mosquée sacrée, dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
Le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a violemment critiqué lundi les «despotes saoudiens» et exhorté les musulmans à reconsidérer la gestion des lieux saints par Ryad, touchés l'année dernière par une tragédie ayant causé 2 300 morts.
Le ministre iranien de la Culture Ali Jannati a annoncé dimanche que ses citoyens ne pourraient pas participer au pèlerinage du hajj en raison d'un blocage des autorités saoudiennes, a rapporté l’agence de presse du gouvernement iranien.
L’Arabie saoudite a décidé de diversifier son économie en orientant sa stratégie vers l’expansion de ses services de pèlerinage à La Mecque pour diminuer les pertes liées à la chute des revenus du pétrole, eplique le journal saoudien Saudi Gazette.
Alors que des accidents fatals sont régulièrement enregistrés en marge du pèlerinage annuel du hajj en Arabie saoudite, les conséquences de la tragédie de Mina, qui a tué plus de 2 000 croyants, sont sous-estimées par les autorités nationales.