Ukraine : le président vénézuélien Nicolas Maduro exprime son «fort soutien» à Vladimir Poutine
- Avec AFP
Le président vénézuélien a exprimé son «fort soutien» à son homologue russe, condamnant par la même occasion «l’activité déstabilisatrice des Etats-Unis et de l’OTAN» en pleine opération militaire russe en Ukraine.
«[Le président vénézuélien] Nicolas Maduro a exprimé son fort soutien envers les actions clefs de la Russie, condamnant l’activité déstabilisatrice des Etats-Unis et de l’OTAN, et soulignant l’importance de lutter contre la campagne de mensonges et de désinformation lancée par les pays occidentaux», selon un communiqué du Kremlin. Le chef d'Etat a échangé avec son homologue russe lors d'un appel téléphonique le 1er mars, alors que les troupes russes poursuivaient leur offensive en Ukraine.
Le président Poutine a, quant à lui, «partagé sa vision de la situation concernant l'Ukraine, soulignant que les objectifs de l'opération militaire spéciale étaient de protéger la population civile des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, autoproclamées, ainsi que la souveraineté russe sur la Crimée, la démilitarisation et dénazification de l'Etat ukrainien et l'assurance de son statut neutre et non-nucléaire», selon le texte.
«J'ai eu une conversation téléphonique avec le président, Vladimir Poutine, j'ai ratifié la condamnation par le Venezuela des actions déstabilisatrices de l'Otan. J'ai réitéré la ferme disposition en faveur de l'entente et du dialogue, comme moyen de préserver la paix», a écrit Nicolas Maduro sur Twitter, dans l'après-midi.
L'opération militaire russe a été condamnée comme une guerre d'invasion notamment par les Occidentaux, qui ont multiplié les sanctions à l'encontre de Moscou. Après le lancement de cette offensive, le président vénézuélien avait déjà exprimé son soutien à la Russie, lançant : «Le Venezuela est avec Poutine, il est avec la Russie. Il est avec les causes courageuses et justes dans le monde.» Nicolas Maduro a rappelé que son prédécesseur et mentor Hugo Chavez (1999-2013) avait soutenu la Russie lorsque celle-ci était intervenue en Géorgie, volant au secours de la république autoproclamée d'Ossétie du Sud.