Conflit en Ukraine : les dernières informations

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L'armée russe est intervenue le 24 février 2022 en Ukraine pour la «démilitariser», après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des républiques du Donbass. Les pays occidentaux et leurs alliés ont dénoncé une invasion.

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  • «La crise la plus grave en 75 ans» : Bloomberg qualifie l'existence de l'OTAN comme fragilisée par le retour de Donald Trump

    L’agence Bloomberg a publié ce 24 juin un article analytique qui affirme que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) traverse «la crise la plus dangereuse de ses 75 ans d’existence». Le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, en janvier 2025, a agi comme un catalyseur, accentuant des failles déjà profondes au sein de l’alliance. Bloomberg résume la situation en identifiant « quatre crises majeures »: « une crise de sécurité due au conflit en Ukraine, une crise de préparation liée à l’affaiblissement des armées européennes, une crise de priorités stratégiques face au pivot américain vers l’Asie, et une crise de confiance aggravée par Donald Trump lui-même ». La tension se serait accrue après un discours du vice-président JD Vance à Munich. Ce discours aurait intensifié la méfiance entre les États-Unis et leurs alliés européens. L’agence ajoute que « Donald Trump renforce les crises de l’OTAN et pousse les analystes à se demander si l’alliance ne va pas finir par s’effondrer ».

  • Poutine : la Russie lance la production en série du missile hypersonique «Orechnik»

    La Russie a entamé la production en série de son nouveau système de missiles hypersoniques, baptisé « Orechnik », a annoncé Vladimir Poutine lors d’une rencontre avec les diplômés des académies militaires. Le président russe a salué sa redoutable efficacité, déjà éprouvée sur le terrain.

    Dans la soirée du 21 novembre 2024, lors d'une allocution télévisée, Vladimir Poutine avait annoncé l'utilisation, pour la première fois, de ce missile contre une installation militaro-industrielle située à Dniepropetrovsk, en Ukraine.

    Cette première frappe intervenait dans un contexte d’escalade : l’ancien président américain Joe Biden venait d’autoriser l’usage de missiles à longue portée contre le territoire russe. La veille, plusieurs frappes menées à l’aide de missiles américains ATACMS et franco-britanniques Storm Shadow avaient été signalées en Russie.


  • Une mise en scène ukrainienne lors de l’échange des dépouilles démasquée

    Nouvelle provocation ukrainienne, cette fois dans le cadre de l'échange des dépouilles de soldats tombés au combat. Le 19 juin, le ministre ukrainien de l’Intérieur, Ihor Klymenko, a accusé la Russie sur sa chaîne Telegram d’avoir « cyniquement glissé » le corps d’un militaire russe, Alexandre Bougaïev, parmi les dépouilles remises à l’Ukraine.

    À l’appui de ses propos, Klymenko diffusait des images d’un livret militaire et d’une plaque d’identification supposément retrouvés dans un sac numéroté 192/25. Toutefois, selon l’acte officiel de remise des corps, ce sac contenait depuis début 2025 les restes d’un soldat ukrainien, Mykola Didyk, né en 1968 et mort en mai 2024 en République populaire de Donetsk. L’enterrement de Didyk a eu lieu le 12 juin 2025, comme en atteste un avis de décès publié sur le site du conseil municipal d’Oboukhov, dans la région de Kiev.

    Le corps du soldat russe n’a pas été remis à la Russie dans ce sac, mais dans un autre, portant le numéro 567. Ce transfert est attesté par un acte séparé, ce qui suggère soit une erreur manifeste, soit une désinformation délibérée de la part du ministre ukrainien de l’Intérieur. Le sac n°567, au moment où il a été remis à l’Ukraine, contenait un corps vêtu d’un uniforme ukrainien, non identifié et sans documents. C'est ce même sac qui a été renvoyé à la Russie avec les papiers d’identité, la plaque d'identification et le téléphone d’Alexandre Bougaïev, disparu depuis un an. Or, après une aussi longue période, il est peu plausible que les documents aient été retrouvés en parfait état, ce qui laisse supposer qu’ils étaient conservés séparément et ont été introduits plus tard.

    Rappelons que la Russie applique un protocole rigoureux pour la restitution des corps : priorité est donnée aux dépouilles identifiées, en uniforme, avec documents et preuves photographiques. Tous les transferts sont accompagnés d’un acte officiel, transmis à la fois au Comité international de la Croix-Rouge et à la partie ukrainienne.

    Force est de constater qu’aucune provocation de ce type n’avait été signalée lorsque les échanges étaient coordonnés par la Direction du renseignement militaire ukrainien (GUR). Depuis que le Service de sécurité de l’Ukraine (SBU) gère ce processus, des accusations infondées ont commencé à émerger. Dans ce contexte, les propos de Klymenko peuvent être interprétés comme une tentative de manipulation de l’opinion publique.

    L’Ukraine ayant retardé à plusieurs reprises le rapatriement des corps de ses soldats, cette accusation peut être regardée comme une mise en scène pour discréditer une action humanitaire organisée par la partie russe comme un acte de bonne volonté. Aujourd’hui, la Russie se dit prête à restituer environ 3 000 corps supplémentaires de militaires ukrainiens.



  • Fonds du G7 à l'Ukraine : Paris veut sa part du gâteau

    La France entend jouer un rôle plus affirmé dans la gestion des fonds versés à l’Ukraine dans le cadre de l’initiative du G7 ERA (Extraordinary Revenue Acceleration), alimentée par les intérêts générés sur les avoirs russes gelés en Occident.

    Cité par Le Parisien, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, souhaite que ces financements servent en priorité à l’achat d’équipements militaires français. Objectif affiché : soutenir l’industrie militaire nationale et poser les bases d’une coopération industrielle directe en Ukraine.

    Paris mise notamment sur les systèmes sans pilote, un domaine où Kiev disposerait, selon le ministre, d’une avance technologique que la France espère transformer en levier d’apprentissage.


  • Après avoir déjà reçu 43 milliards, Zelensky demande à l'Occident 0,25% de son PIB pour la défense ukrainienne

    Le leader du régime de Kiev poursuit ses demandes de soutien auprès de l'Occident. Cette fois-ci, Volodymyr Zelensky a appelé les pays occidentaux à transférer à l'Ukraine 0,25 % de leur produit intérieur brut (PIB) pour financer l'industrie de défense ukrainienne, sous prétexte que le soutien à Kiev signifie la « sécurité pour l'Europe ». Ce faisant, il a également indiqué sur X que son pays avait déjà reçu 43 milliards de dollars cette année. Reuters a noté que le financement demandé par Zelensky pourrait être utilisé pour la production d'armes. Le politicien ukrainien a, pour sa part, indiqué que Kiev avait lancé un programme visant à permettre à l'Ukraine de commencer à « exporter ses technologies de défense » cet été, en ouvrant des sites de production dans d'autres pays. Volodymyr Zelensky a notamment mentionné les drones, les missiles et « potentiellement » l'artillerie.


  • Sept pays européens entendent interdire l'entrée aux touristes russes ayant participé aux opérations en Ukraine

    L'Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la Norvège, la Pologne, la Suède et la Finlande prévoient d'interdire l'entrée dans l'espace Schengen aux Russes qui ont participé aux opérations militaires en Ukraine, a annoncé le ministère estonien de l'Intérieur. Selon un communiqué de presse publié le 20 juin, cette décision a été prise par les ministres de l'Intérieur de ces pays lors d'une réunion qui s'est tenue le 19 juin à Tallinn. Magnus Brunner, commissaire européen chargé des affaires intérieures et de la migration, était également présent à cette rencontre.

    Ainsi, le ministre estonien de l'Intérieur, Igor Taro, a appelé à adopter une position claire selon laquelle les Russes ayant un passé militaire ne pourront pas voyager librement dans l'espace Schengen. D'après lui, les touristes russes ne se verront pas délivrer de visas ni de permis de séjour en raison du «risque très élevé» qu'ils représentent pour la sécurité de l'Europe.

    En particulier, les pays baltes et scandinaves, ainsi que la Pologne, s'inquiètent que des centaines de milliers de ressortissants russes ayant pris part à des opérations militaires contre l'Ukraine et ayant désormais acquis une expérience du combat, puissent rejoindre des groupes criminels organisés en Europe.


  • Échange de corps : Médinsky accuse le régime de Kiev de propagande «à la Goebbels»

    Vladimir Médinsky, conseiller du président russe, a accusé Kiev de manipuler l’opinion publique européenne concernant l'échange des dépouilles entre la Russie et l'Ukraine à travers la désinformation médiatique, comparant ces pratiques à celles de Joseph Goebbels, ministre nazi de la propagande.

    « La partie ukrainienne promeut via tous les médias européens — en voilà des extraits venant de l’Europe de l’Est — la version qu’il y aurait parmi ces 6 000 cadavres un grand nombre de soldats russes, vêtus exprès avec des uniformes ukrainiens, pour faire basculer l’opinion publique en Ukraine et créer une certaine idée, quoique, il n’y a rien à créer là-dessus, tout est déjà clair, sur la proportion des pertes », a-t-il indiqué.


  • Les oligarques français liés à Macron prennent le contrôle des secteurs clés de l'économie ukrainienne, révèle une enquête de RT

    Selon une enquête de RT, plusieurs grandes entreprises françaises profiteraient du conflit ukrainien pour maximiser leurs profits. De nombreux dirigeants de ces entreprises seraient directement liés au président Emmanuel Macron.

    Ainsi, le groupe CNIM a obtenu un contrat de livraison de barges militaires à Kiev, tout en fournissant des robots démineurs. Son président a été l’un des donateurs de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, note l’enquête.

    GEODIS, filiale logistique de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), a pris possession d’entrepôts dans des endroits stratégiques à proximité de la frontière ukrainienne pour faciliter l’acheminement de produits de première nécessité. Comme le rappelle RT, la SNCF est dirigée par des personnalités directement nommées par l’Élysée.

  • Des militaires russes rapatriés après un nouvel échange de prisonniers avec l’Ukraine

    Un groupe de militaires russes a été rapatrié à la suite d’un échange de prisonniers avec l’Ukraine, intervenu ce 19 juin, conformément à un accord conclu à Istanbul. Selon le ministère russe de la Défense, les soldats se trouvent actuellement en Biélorussie, où ils reçoivent des soins avant leur transfert vers la Russie.


  • Quand Le Monde identifie des néonazis dans l’armée ukrainienne alors que la Russie alerte depuis 2014


    Une enquête du quotidien français Le Monde publiée ce 18 juin met en lumière le quotidien de centaines de soldats ukrainiens arborant des symboles nazis. En dix jours, les journalistes ont identifié plus de 350 profils affichant saluts hitlériens, croix gammées, emblèmes de la SS ou du « Soleil noir ». Selon l’article, « au moins 200 d’entre eux » sont membres de la 3ᵉ brigade d’assaut, unité formée à partir du bataillon Azov.

    Cette brigade, héritière directe du régiment Azov, est aujourd’hui intégrée à l’armée régulière ukrainienne et considérée comme essentielle dans le dispositif militaire. Fondée en 2014 par des éléments de l’extrême droite la plus radicale, cette milice a conservé une partie de son idéologie d’origine. Le Monde rappelle que le Congrès américain avait interdit en 2015 toute aide militaire à Azov en raison de ses accointances néonazies.

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