Kiev prépare une provocation pour faire échouer les négociations russo-américaines, selon la Défense russe

Avant la rencontre Poutine-Trump, Kiev planifie une attaque provocatrice contre un quartier résidentiel de la région de Kharkov, avertit la Défense russe. Kiev attribuera la responsabilité à Moscou pour créer un contexte médiatique négatif. La Défense russe n'exclut pas des provocations ukrainiennes dans d'autres localités contrôlées par Kiev.
Selon le ministère russe de la Défense, des informations obtenues par plusieurs canaux confirment que le régime de Kiev prépare une provocation visant à perturber les négociations russo-américaines prévues le 15 août en Alaska, entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
Le 11 août, le Service de sécurité d’Ukraine (SBU) a transporté en voiture un groupe de journalistes de médias étrangers vers la ville de Tchougouïev, dans la région de Kharkov, sous prétexte de réaliser « une série de reportages sur les habitants vivant près de la ligne de front ».
Un scénario de frappe pour accuser Moscou
D’après l’annonce officielle, les forces armées ukrainiennes prévoient, juste avant le sommet du 15 août, de lancer un coup provocateur à l’aide de drones et de missiles sur un quartier résidentiel densément peuplé ou sur un hôpital. L’objectif serait de provoquer un grand nombre de victimes civiles. Les journalistes occidentaux amenés sur place seraient chargés de documenter immédiatement les conséquences, afin d’accuser l’armée russe.
La Défense russe précise que cette opération vise à créer une « couverture médiatique négative » contre Moscou et à compliquer le dialogue entre la Russie et les États-Unis sur le règlement du conflit en Ukraine. Des actions similaires pourraient être menées dans d’autres zones sous contrôle de Kiev.
Avertissements et enjeux diplomatiques
Cette alerte intervient alors que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, ont discuté ce 12 août par téléphone de la rencontre à venir. Le député russe Dmitri Belik avait déjà averti que Kiev et certains pays européens pourraient tenter des provocations pour torpiller ce sommet.
Un précédent avertissement avait été émis par Vladimir Rogov, président de la commission de la Chambre publique russe sur la souveraineté, indiquant que Kiev pourrait intensifier les bombardements de villes russes ou mener des attentats terroristes à l’approche de la rencontre.
Le sommet du 15 août en Alaska doit permettre aux deux chefs d’État de discuter des perspectives d’un règlement pacifique durable du conflit ukrainien. La Défense russe insiste sur la vigilance à maintenir face à d’éventuelles manipulations médiatiques orchestrées depuis Kiev pour saboter ce dialogue.