Invoquant l'arrestation de Navalny, les eurodéputés demandent plus de sanctions contre la Russie

Invoquant l'arrestation de Navalny, les eurodéputés demandent plus de sanctions contre la Russie© Kenzo Tribouillard/Pool via REUTERS
Le Parlement européen à Bruxelles, le 23 novembre 2020 (image d'illustration).
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Dans la foulée de l'arrestation en Russie d'Alexeï Navalny, qui a violé à plusieurs reprises les conditions d'une peine de prison avec sursis, le Parlement européen a appelé les Etats membres de l'UE à renforcer leurs sanctions anti-russes.

Dans une résolution adoptée le 21 janvier à 581 voix pour, 50 contre et 55 abstentions, le Parlement européen appelle les Etats membres de l'Union européenne à «renforcer de manière significative les mesures restrictives de l'UE à l'égard de la Russie». Ce vote survient dans la foulée de l'arrestation de l'opposant russe Alexeï Navalny et de certains de ses alliés qui avaient appelé à des manifestations non-autorisées.

La résolution en question exige «la libération immédiate et inconditionnelle d'Alexei Navalny et de toutes les autres personnes détenues en relation avec son retour en Russie, qu'il s'agisse de journalistes, de membres de son équipe ou de citoyens le soutenant», selon un article publié sur le site du Parlement européen. Partant, les eurodéputés prônent une batterie de nouvelles sanctions, qui cibleraient notamment des «individus et entités» impliquées dans l'arrestation et l'incarcération de l'opposant russe, mais aussi des «oligarques» liés au «régime» russe.

En outre, les parlementaires européens demandent l'arrêt immédiat de la construction du gazoduc Nord Stream 2.

Enfin, le Parlement tient à préciser, dans cette résolution, qu'au vu de la nouvelle administration américaine, l'Union européenne devrait «profiter de ce moment pour renforcer l'unité transatlantique et protéger la démocratie et les droits fondamentaux contre les régimes autoritaires». 

Pression américaine sur le projet Nord Stream 2

Ces derniers mois, un certain nombre des voix, parmi les responsables politiques et les médias, en Europe mais également aux Etats-Unis, ont appelé à l'arrêt du projet de gazoduc reliant la Russie à l'Allemagne via la mer Baltique, invoquant notamment l'affaire Navalny. Rejetant ces appels, la chancelière allemande Angela Merkel, notamment, avait pointé du doigt en septembre dernier l'opposition américaine au projet. Dans ce contexte, la chef du gouvernement allemand avait dénoncé les sanctions extraterritoriales américaines, visant les entreprises opérant sur Nord Stream 2, comme illégales.

En ce qui concerne Alexeï Navalny : l'opposant russe avait été transféré dans le coma en Allemagne en août dernier, après avoir été victime d'un malaise. Il accuse le pouvoir russe d'avoir tenté de l'empoisonner (une version également défendue par plusieurs gouvernements, dont ceux de la France, des Etats-Unis, et de l'Allemagne), ce que réfute Moscou. Il était sorti de l'hôpital sans séquelles. A son retour en Russie le 17 janvier, l'opposant a été incarcéré pour non respect des conditions d'une peine de prison avec sursis dont il avait écopé dans une affaire de détournement de fonds. Selon les services pénitentiaires russes, il ne s'est pas présenté à l'enregistrement auprès de l’inspection à au moins six reprises au cours de l'année 2020, entre janvier et mi-août. 

Le 19 janvier, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait fait valoir que l'arrestation d'Aelexeï Navalny était une «affaire totalement intérieure» à la Russie et que Moscou ne permettrait à personne de pratiquer l'ingérence dans ses affaires.

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