Soros, Bloomberg, Steyer: Trump accuse des «milliardaires gauchistes» d'influencer la présidentielle
Donald Trump a accusé plusieurs milliardaires d'aider le camp démocrate à mettre en place des mesures visant à «truquer» l'élection, telles que la généralisation du vote par courrier ou le fait de pouvoir voter sans présenter de carte d'identité.
Dans un courrier envoyé à ses électeurs début juillet, Donald Trump a pointé du doigt ce qu'il considère comme la véritable ingérence dans l'élection présidentielle américaine de novembre : l'influence de certains «milliardaires gauchistes», qui mettent leurs fonds à disposition des démocrates afin que ceux-ci parviennent à le battre.
«Avec l'aide de Barack Obama et Hillary Clinton – et en utilisant les fonds des milliardaires gauchistes qui sont leurs alliés, tels que George Soros, Michael Bloomberg, et Tom Steyer – Joe Biden et Chuck Schumer (chef des démocrates au Sénat
des Etats-Unis) font pression pour trouver des moyens de truquer les élections de novembre ; de l'appel à généraliser le vote par courrier, l'inscription [pour voter] le jour même, ou encore la non nécessité de disposer d'une carte d'identité pour voter», met ainsi en garde le chef d'Etat dans cette lettre, reprise notamment par le média israélien Haaretz.
Estimant qui plus est être la cible permanente des «médias fake news libéraux», qui font preuve d'une «haine irrationnelle» à son égard et l'attaquent 24 heures sur 24, Donald Trump appelle ses électeurs à une levée de fonds pour défendre «les valeurs, traditions et principes» des Etats-Unis face aux démocrates, qui entendent selon lui les détruire.
C'est loin d'être la première fois que le président américain s'inquiète de l'influence de certains milliardaires, notamment de George Soros, sur le débat public américain – voire au-delà. En 2018, il avait accusé le milliardaire américano-hongrois de financer les manifestants contre la confirmation à la Cour suprême du juge Brett Kavanaugh. Un an plus tôt, George Soros, qui ne fait pas mystère de son opposition à Donald Trump, avait ouvertement financé plusieurs associations anti-Trump ainsi qu'un responsable de la Women's March contre le chef d'Etat.