Soros bientôt désigné comme «terroriste» ? Plus de 70 000 personnes signent une pétition aux USA
En moins de 15 jours, une pétition visant à désigner George Soros comme terroriste a été signée par plus de 70 000 personnes. Les signataires, qui l'accusent de vouloir déstabiliser les Etats-Unis, demandent aussi la saisie de ses biens.
Une pétition lancée le 20 août sur le site officiel de la Maison Blanche visant George Soros fait le buzz sur internet. Plus de 70 000 personnes ont signé le texte demandant que le milliardaire soit classé comme terroriste après avoir «essayé de déstabiliser et commis des actes de sédition contre les Etats-Unis et leurs citoyens».
"Declare George Soros a terrorist and seize all of his related organizations' assets under RICO and NDAA law"https://t.co/CgkKOZdJE3pic.twitter.com/upeAF9Nr94
— BlessThe.US 🇺🇸 (@BlessThe_US) September 1, 2017
«Soros a créé de multiples organisations dans le seul but [...] de détruire le gouvernement américain», ajoute l'auteur de la pétition.
Le ministère de la Justice américain est ainsi sollicité pour «déclarer George Soros ainsi que toutes ses organisations et leurs membres terroristes, et saisir tous ses fonds personnels et ceux de ses organisations».
Le premier amendement de la constitution américaine garantit le droit de pétition de ses citoyens. A l'heure d'internet, une plate-forme a été créée afin de faciliter la procédure de sollicitation du gouvernement. Si un texte recueille 100 000 signatures en 30 jours, la Maison Blanche s'engage à le soumettre aux experts politiques appropriés et à fournir une réponse officielle. La date butoir pour cette pétition est le 19 septembre.
Mais près d'une dizaine de pétitions qui ont atteint ce seuil attendent encore d'être étudiées par l'administration américaine, dont une demandant que le mouvement antifasciste soit classé comme organisation terroriste.
George Soros est régulièrement accusé de déstabiliser des gouvernements par le biais de ses ONG, dont la plus connue est l'Open Society. Récemment, le gouvernement israélien et le gouvernement hongrois se sont plaint des activités du milliardaire dans leurs pays.