L'immigration est de loin la première préoccupation des Européens et des Français
L'immigration est, de loin, la principale préoccupation des Européens et des Français. C'est ce que révèle une étude commandée et coordonnée par la Commission européenne. Loin derrière, c'est le terrorisme qui occupe la deuxième place.
Selon les premiers résultats de l'enquête de l'Eurobaromètre standard de l'automne 2018, une étude commandée et coordonnée par la Commission européenne, l'immigration reste la principale préoccupation des Européens, avec 40 % des mentions, ce qui constitue une augmentation de 2 points de pourcentage depuis le printemps 2018.
Arrivée en tête pour la troisième fois consécutive dans cette étude, l'immigration est loin devant. Loin derrière, le terrorisme arrive en seconde position des inquiétudes avec 20%, enregistrant une forte baisse (-9 points depuis le printemps 2018).
Viennent ensuite l'état des finances publiques des États membres en troisième position, avec 19 % des mentions, et la situation économique, désormais en quatrième position avec 18 %. Le changement climatique enregistre la plus forte hausse. Augmentant de cinq points, il constitue une préoccupation principale pour 16 % des répondants et se place en cinquième position. Le chômage occupe la cinquième place avec 13% des sondés qui le considèrent comme un des deux problèmes les plus importants que doit résoudre l'Union européenne (UE).
Un classement à peu près similaire aux réponses apportées par les Français sondés, qui ont désigné à 33% l'immigration comme principal problème de l'UE. Le terrorisme est également en seconde position, mentionné par 22% des Français interrogés.
#Europe 🇪🇺❓- Ce soir @Camille_Vigogne vous dévoile les préoccupations les plus importantes des européens d'après l'#Eurobaromètre. L'#immigration est en tête. #24hPujadas#LCI#La26pic.twitter.com/YPoZKLLbKC
— 24h Pujadas (@24hPujadas) 2 janvier 2019
Le 10 décembre, Emmanuel Macron affirmait devant plus de 20 millions de téléspectateurs vouloir, à l'occasion d'un «grand débat local», mettre «d’accord la Nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde», en proposant d'aborder la question de l’immigration.
Or, trois jours plus tard, Matignon annonçait que le grand débat local prévu du 15 décembre au 1er mars ne comprendrait finalement que quatre points – la transition écologique, la fiscalité, les services publics et le débat démocratique – Edouard Philippe précisant devant l'Assemblée nationale que la problématique de l'immigration serait intégrée à celle du débat démocratique.
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