Constitution syrienne : la Russie, la Turquie et l'Iran se réuniront à Genève en septembre

Constitution syrienne :  la Russie, la Turquie et l'Iran se réuniront à Genève en septembre© Maxim Shemetov/Reuters
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov (g.) et l'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura (d.), en avril 2018 (illustration).
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Le bureau de l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura a annoncé une réunion à Genève les 11 et 12 septembre 2018. Les invitations ont été lancées aux différents pays participant au processus de paix d'Astana boudé par les Occidentaux.

Le 4 mai 2017, la Russie, la Turquie et l'Iran signaient le traité d'Astana, créant des zones de désescalade en Syrie et jetant les bases d'une sortie du conflit syrien. De son côté, la Russie a réaffirmé avec constance la nécessité de placer le processus de paix d'Astana sous l'égide du droit international et de son gendarme : les Nations unies. Malgré le scepticisme et les tergiversations occidentales, notamment françaises, ce devrait être le cas grâce à l'action de l'émissaire de l'ONU sur la Syrie, Staffan de Mistura.

La porte-parole de l'ONU, Alessandra Vellucci, a annoncé ce 24 août que des invitations avaient été envoyées aux pays concernés pour une réunion à Genève, les 11 et 12 septembre 2018, afin de donner à la Syrie une nouvelle constitution et de favoriser une résolution politique du conflit. Le 31 juillet dernier, l'opposition syrienne a présenté, avec plus d'un mois de retard, une liste de 50 représentants, en nombre égal à ceux du gouvernement syrien.

Le processus de Genève au point mort

La Commission constituante a été annoncée le 30 janvier 2018 à Sotchi dans le cadre formel du Congrès du dialogue national syrien. En mai dernier, à l'occasion d'une rencontre, toujours à Sotchi, Vladimir Poutine et son homologue syrien Bachar el-Assad avaient réaffirmé leur attachement au processus de paix, dit d'Astana, en Syrie.

Malgré l'implication forte de Staffan de Mistura – mais pas forcément de l'ONU dans son ensemble –, les Occidentaux continuent de bouder le processus de paix d'Astana. Le 22 août dernier, le Royaume-Uni, la France et les Etats-Unis ont lancé un avertissement à Damas, l'accusant encore d'une «possible utilisation d'armes chimiques», cette fois dans le cadre d'une offensive dans la région d'Idlib, dans le nord de la Syrie. 

Dans le cadre du processus dit de Genève – que les Etats-Unis et leurs alliés considèrent comme concurrent de celui d'Astana – Staffan de Mistura a mené depuis 2016 neuf cycles de négociations indirectes entre gouvernement syrien et groupes de l'opposition à Genève et Vienne, sans jamais parvenir à un résultat.

Alexandre Keller

Lire aussi : Bassam Tahhan : «L’Occident ne veut pas s’avouer vaincu dans cette guerre de Syrie»

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