Affaire Skripal : l’état de la fille de l’ex-agent double russe s’améliore
Ioulia Skripal, empoisonnée le 4 mars en même temps que son père Sergueï Skripal, n’est plus dans un état critique. L’hôpital de Salisbury qui la soigne a donné des nouvelles rassurantes la concernant.
L'hôpital de Salisbury a signalé le 29 mars que l'état de Ioulia Skripal, empoisonnée par un agent innervant à Salisbury (sud-ouest de l'Angleterre) le 4 mars en même temps que son père, l'ancien agent double russe Sergueï Skripal, montrait des signes d'amélioration.
Patient Condition Update: Sergei and Yulia Skripalhttps://t.co/dHkTszXEPv
— Salisbury Hospital (@SalisburyNHS) 29 mars 2018
L'état de la jeune femme de 33 ans «s'améliore rapidement», «elle n'est plus dans un état critique, sa condition est désormais stable», a précisé l'hôpital. «Elle a bien répondu aux traitements mais continue à faire l'objet de soins intensifs 24 heures sur 24», a-t-il ajouté. Son père est quant à lui toujours dans un état critique.
La police britannique a déclaré le 28 mars que l'ex-agent double russe et sa fille avaient eu un premier contact avec l'agent innervant à leur domicile en Grande-Bretagne.
Vives tensions entre l'Occident et la Russie autour de cet empoisonnement
Le père et sa fille avaient été retrouvés inconscients, sur un banc près d'un centre commercial à Salisbury. Le 14 mars dernier, Londres avait désigné Moscou comme responsable de cet empoisonnement. Le Royaume-Uni avait alors décidé d'expulser 23 diplomates russes et annoncé le gel des relations bilatérales. La Russie, qui clame son innocence et accuse Londres de ne «pas vouloir entendre les réponses», avait riposté en ordonnant l'expulsion de diplomates britanniques et la fin des activités du British Council sur son territoire.
Les 26 et 27 mars, une vingtaine d'Etats occidentaux, emboîtant le pas à Londres, ont annoncé l'expulsion de plus de 120 diplomates russes. Dénonçant une «provocation», Moscou a promis une réponse symétrique.