Les Etats-Unis n'insisteront plus sur le départ immédiat du président Bachar el-Assad en Syrie
Le conseiller en sécurité intérieure de Donald Trump a déclaré que les Etats-Unis cherchaient à trouver une résolution politique au conflit en Syrie et n'insisteraient plus sur un départ immédiat du président syrien.
«Je ne crois pas qu'il soit important, pour nous, de dire qu'Assad doit d'abord partir.» Selon Associated Press, c'est en ces termes que Tom Bossert, conseiller en sécurité intérieure de Donald Trump, a expliqué la nouvelle stratégie des Etats-Unis en Syrie, lors d'une réunion annuelle d'acteurs de la sécurité nationale et du renseignement à Aspen, dans le Colorado. Le conseiller a précisé que les Etats-Unis souhaitaient un départ de Bachar el-Assad, mais que le règlement de la crise devait être politique et non imposé militairement, sans réel projet pour l'après-guerre. Le maintien du président syrien au pouvoir n’est pas non plus la meilleure des perspectives, selon le conseiller américain, pour stabiliser le pays.
Le 19 juillet, le Washington Post a rapporté que l'administration Trump avait progressivement supprimé le programme de la CIA d'aide, de formation et d'armement des «rebelles modérés», soupçonnés dans certains cas d'être liés au terrorisme. Selon AP, le programme controversé de la CIA, entamé en 2013 sous l'administration Obama, aurait formé environ 10 000 combattants.
«L'argent dépensé par la #CIA a tout d'abord profité à #AlQaïda»
— RT France (@RTenfrancais) July 20, 2017
➡️ https://t.co/JC1f0TMmIP#Syrie#USA#washingtonpostpic.twitter.com/w1FB7n5cxm
Cette déclaration intervient alors que les Etats-Unis et la Russie ont négocié un cessez-le-feu, annoncé le 7 juillet lors du sommet du G20, dans le sud-ouest de la Syrie, où des rebelles opèrent.
Lire aussi : Tandis que Trump négocie, le Pentagone traîne des pieds