Les équipes de RT ont essuyé des tirs à huit reprises lors de la guerre civile en Syrie

En couvrant le conflit syrien au cours des cinq dernières années, les journalistes de RT ont été pris sous le feu au moins huit fois, démontrant que la Syrie était l’un des endroits les plus dangereux du monde pour les représentants des médias.
Al-Chaddadeh, Est de la Syrie (le 15 mars 2016)
Une équipe de RT Documentary a été pris sous un feu d’artillerie de Daesh alors qu’elle tournait un reportage au milieu des combattants kurdes syriens, près de la ville d’Al-Chaddadeh dans l’Est de la Syrie.
«Des combattants de l’Etat islamique nous auraient repérés, avec nos voitures. Ils ont ensuite commencé à tirer sur notre position. Cinq ou six obus ont été tirés sur nous, après quoi les combattants kurdes ont décidé que nous devions quitter la position», a confié un journaliste russe qui a été pris sous le feu.
Les journalistes étaient à environ trois kilomètres de la ligne de front et ont pu filmer un obus qui a atterri à un vingtaine de mètres d’eux sans, heureusement, faire aucun blessé.
Deraa, Sud-Ouest de la Syrie (le 13 mars 2016)
Une équipe de RT tournait dans la ville et parlait aux habitants lorsque des obus de mortiers ont atterri non loin de là où ils se trouvaient.
Personne n’a été blessé.
«Nous étions dans les rues de Deraa en train de parler à des habitants, cinq ans après le début de la guerre. Notre travail a été interrompu quand un obus tiré depuis le territoire contrôlé par l’opposition a atterri sur un immeuble tout près de nous», a confié Lizzie Phelan à RT par téléphone après l’incident.
L’équipe a dû interrompre son reportage, remonter dans sa voiture et quitter le quartier.
Selon un militaire les accompagnant, il se peut que les journalistes aient été visés par l’opposition.
Kinsabba, province de Lattaquié (le 1er mars 2016)
Le correspondant de RT en Español Boris Kouznetsov, le correspondant de RT Arabic Hassan Nasr, le caméraman de RT Khaled Eldera et le caméraman de Ruptly Aleksandr Tikhomirov ont été pris sous le feu dans le village de Kinsabba alors qu’ils tournaient dans une région récemment reprise aux rebelles.
Huit obus ont été tirés d’une zone où se trouvaient les terroristes du Front Al-Nosra.
Les obus ont atterri à quelques centaines de mètres du groupe.
«Nous avons parlé aux habitants, ils ont parlé de leurs espoirs de paix et tout a changé en un clin d’œil. Nous avons vu des tirs d’artillerie ou de grenades. Tout le monde s’est jeté au sol. C’était une montée d’adrénaline», a raconté Hassan Nasr.
Al-Dagmachliya, province de Lattaquié (le 24 novembre 2015)
Roman Kosarev de RT et Sargon Hadaya de RT Arabic conduisaient, lorsque leur voiture a été frappée par une explosion.
Après être sortis du véhicule, un caméraman de l’équipe a pu filmer une seconde explosion qui a soulevé des nuages de poussière. L’équipe de RT a alors pris la fuite, escortée par des militaires syriens armés.
Roman Kosarev a subi un choc et une commotion, alors que Sargon Hadaya a été blessé par des éclats d’obus dans le dos et à l’épaule.
Harasta, près de Damas (le 26 octobre 2015)
Un obus de mortier a été tiré dans la direction de la correspondante de RT Lizzie Phelan et de son équipe quand ils se sont arrêtés dans la ville de Harasta pour évaluer la situation. Ils se dirigeaient vers la ville de Jobar qui se trouvait alrors sur la ligne de front.
Les journalistes affirment qu’ils ont été délibérément pris pour cible et qu’un obus a atterri à cinq mètres d’eux seulement.
Ils ont ajouté ne pas être en mesure d’identifier immédiatement les responsbles de ces tirs mais ont soupçonné que les combattants de Daesh pistaient leurs déplacements. L’équipe a rapidement quitté la région.
En savoir plus : Une équipe de RT se retrouve sous le feu des mortiers près de Damas, en Syrie
Zabadani, le Sud-Ouest de la Syrie (le 7 septembre 2015)
La correspondante de RT Lizzie Phelan et son équipe ont été pris sous le feu important lorsqu’ils essaient de s’approcher du front qui divise la ville de Zabani, un bastion des rebelles près la capitale de Damas.
Les journalistes ont entendu des tirs d’artillerie entre les forces gouvernementales syriennes et les rebelles lorsqu’ils entraient dans la ville. Puis ils ont été pris dans une série de batailles quand ils essaient de s’approcher de la ligne de front.
«Cela semble que les snipers tirent sur notre position…les positions des snipers tiraient sur nous…nous avons été obligés de quitter la région très rapidement», a confié à RT Lizzie Phelan.
En savoir plus : Une équipe de RT sous les balles dans une zone sensible de l’Ouest de la Syrie
Deraa, Sud-Ouest de la Syrie (le 14 février 2015)
Une équipe de RT Arabic et d’autres journalistes de télévision ont été pris sous le feu des combattants du Front Al-Nosra.
«Les unités du Front Al-Nosra ont tiré sur plusieurs quartiers de Deraa, l’endroit qui abritait l’équipe de notre chaîne, mais aussi les représentants d’autres médias a été bombardé. Les services techniques de la télévision syrienne ont été aussi pris pour cible», a indiqué le correspondant de RT, Abutalib Albohaya.
Les banlieues de Damas (le 21 juillet 2013)
Le journaliste syrien Ibrahim Issa travaille pour RT avec le correspondant de RT Abou Talib Albouhaa. Après être arrivés à Darayya, dans la banlieue de Damas, ils ont commencé à filmer, un éclat d’obus de mortier tiré depuis la région contrôlée par les rebelles a alors touché Issa.
L’obus aurait frappé l’immeuble où l’équipe de RT travaillait situé à proximité d’un endroit où des forces syriennes étaient déployées