Convoi de la liberté à Paris : des blindés et des tracteurs spéciaux déployés par la préfecture
Alors que le Convoi de la liberté devrait arriver dans la capitale malgré l'interdiction de la Préfecture, celle-ci a indiqué que des «tracteurs anti-barricades» avaient été déployés dans la capitale, et des véhicules blindés ont été observés.
Face aux Convois de la liberté qui ont prévu de se rassembler à Paris ce 11 février, dans la droite ligne du mouvement initié au Canada fin janvier contre les restrictions sanitaires et malgré l'interdiction de la Préfecture, les forces de l'ordre de la capitale sont sur le qui-vive.
Elle prévoit aussi un «dispositif spécifique» pour «empêcher les blocages d'axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants».
Le préfet Didier Lallement a rappelé que l'entrave à la circulation était passible de deux ans d'emprisonnement et que l'organisateur «d'une manifestation interdite» encourait six mois de prison et 7 500 euros d'amende. «Les participants seront verbalisés», a prévenu la préfecture.
Celle-ci a également annoncé sur son compte Twitter déployer des «engins spéciaux», à savoir des «tracteurs anti-barricades».
#Manifestation 📢 | Engagés en soutien des forces mobiles, des engins spéciaux employés par la @prefpolice seront déployés à #Paris :
— Préfecture de Police (@prefpolice) February 11, 2022
🔵 Tracteurs anti-barricades pic.twitter.com/NT7kJ2M7Cg
Nicolas Auer, grand reporter pour France 2, a indiqué en début d'après-midi que des véhicules blindés de la gendarmerie étaient arrivés dans la capitale.
Les premiers blindés de la gendarmerie arrivent dans Paris#convoiselaliberte#france2pic.twitter.com/Lw8qtqcVkv
— Nicolas auer (@AuerNicolas) February 11, 2022
L'AFP, d'après une source policière, fait état de 1 800 véhicules en route à la mi-journée vers la capitale. Un des coordinateurs de la manifestation a évoqué auprès de l'agence une action «d'une ampleur phénoménale», sans toutefois la chiffrer.