Le Convoi de la liberté en route vers Paris, malgré de multiples contrôles des forces de l'ordre
Partis de toute la France, les Convois de la liberté tentent de rentrer dans Paris, bouclée par les forces de l'ordre, afin de protester contre les restrictions sanitaires, dans la droite ligne du mouvement initié au Canada fin janvier.
Les forces de l'ordre ont recours au gaz lacrymogène pour tenter de disperser les manifestants sur les Champs Elysées.
Les #ChampsElysees sous les gaz lacrymogène.
— Clément Lanot (@ClementLanot) February 12, 2022
Tensions en cours. #convoisdelalibertepic.twitter.com/PZiO1DzK3yOutre l'action du Convoi de la liberté, d'autres manifestations contre le pass vaccinal et les restrictions sanitaires ont lieu cet après-midi à Paris.
A Paris, le Convoi de la Liberté tente de bloquer les Champs Elysees avec l'aide de nombreux Gilets Jaunes. Un important dispositif de sécurité est mobilisé pour l'occasion.
🔴Le #ConvoiDeLaLiberté est à #Paris et tente de bloquer les #ChampsElysees avec de nombreux #GiletsJaunes. Nombreuses des forces de l’ordre présentes. #convoisdelalibertepic.twitter.com/krHSlJZhce
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) February 12, 2022Les forces de l'ordre interviennent alors que des membres du Convoi de la liberté arrivent sur le rond point de la place de l'Etoile.
Des participants au #ConvoidelaLiberte sur les #ChampsElysees.
— Remy Buisine (@RemyBuisine) February 12, 2022
Intervention de la police en cours. pic.twitter.com/2GgqfPDGz4La situation sur le périphérique parisien.
PARIS - Le périphérique est à l’arrêt, la police contrôle un #ConvoiDesLibertes qui tente de rejoindre la capitale. #ConvoiFrance2022pic.twitter.com/5Hz6eJleO5
— Clément Lanot (@ClementLanot) February 12, 2022Le journaliste Clément Lanot a filmé les blindés de la gendarmerie prenant place ce 12 février dans la matinée autour de l'Arc de triomphe à Paris, pour empêcher le passage du Convoi de la liberté.
PARIS - Mise en place des blindés de la gendarmerie sur les #ChampsElysées : une partie du #ConvoiFrance2022 souhaite s’y rendre. #ConvoidelaLibertepic.twitter.com/trKVPOkGGc
— Clément Lanot (@ClementLanot) February 12, 2022La police française a installé des barricades le 11 février pour bloquer les Champs-Elysées et d'autres rues autour du palais présidentiel, alors qu'un convoi de véhicules protestant contre la politique sanitaire tente d'entrer dans Paris. Des équipements spéciaux et des blocs de béton ont également été apportés pour aider à empêcher les camions de se diriger vers leur destination finale, Bruxelles, le 14 février.
La préfecture de police de Paris a annoncé avoir comptabilité 151 PV en milieu de matinée, ajoutant que près de 7 200 policiers et gendarmes avaient été déployés «pour faire respecter les interdictions de convois de véhicules». Le préfet de police Didier Lallement a «créé un certain nombre de fourrières provisoires qui permettront avec plusieurs dizaines de véhicules de remorquage de mettre fin à tout blocage».
Pour l'éditorialiste de RT France Nicolas Vidal, parmi les participants aux convois de la liberté, il y a «toute une partie de citoyens qui n'avaient jamais manifesté». «Ces Français-là ne croient plus en la classe politique», a-t-il ajouté.
Selon le journaliste Clément Lanot, «une partie» du Convoi de la liberté «a tenté d’accéder à la capitale» et est «bloquée par la police sur le périphérique».
PARIS - Une partie du #ConvoidelaLiberte a tenté d’accéder à la capitale : ils sont bloqués par la police sur le périphérique. #ConvoisFrance2022pic.twitter.com/rFhEZBJpkb
— Clément Lanot (@ClementLanot) February 12, 2022«Plusieurs convois sont en cours de contrôle par les forces de l'ordre», a de son côté annoncé la préfecture de police de Paris.
#Manifestation 📢 | Plusieurs convois sont en cours de contrôle par les forces de l'ordre.
— Préfecture de Police (@prefpolice) February 12, 2022
➡️ 151 verbalisations au total pic.twitter.com/s0cs8SCU7K
Alors que les autorités ont interdit la manifestation et averti qu'elles feraient preuve de fermeté en cas de tentative de blocage, les Convois de la liberté se sont arrêtés aux portes de Paris ce 11 février.
Le mouvement, principalement axé sur la lutte contre le pass vaccinal, mais aussi les hausses des prix de l'énergie, est dans le viseur du gouvernement. Les renseignements territoriaux s'inquiètent d'une mouvance hétéroclite semblable aux Gilets jaunes, qui pourraient relancer la contestation.
«Je ne peux pas en aucun cas laisser associer ces attaques virulentes contre la vaccination et le mot liberté» car «la liberté, ce n'est pas celle, je l'ai déjà dit dix fois, de contaminer les autres», a averti le chef du gouvernement Jean Castex au JT de France 2, le 11 février. «Ce n'est pas le convoi de la liberté ce convoi-là, c'est le convoi de la honte et de l'égoïsme, ce ne sont pas des patriotes, ce sont des irresponsables», a déclaré pour sa part le secrétaire d'Etat aux affaires européennes Clément Beaune sur LCI, le 9 février.