Migrants : Le Slip Français dénonce la «xénophobie» après des réactions à un de ses partenariats
Le Slip Français, marque de sous-vêtements fabriqués en France, s'est fendu d'un communiqué dénonçant la «haine et la xénophobie» après que la révélation de son partenariat avec une organisation de défense des migrants a fait réagir sur Twitter.
Depuis le 26 février 2021, le fabricant de sous-vêtements fabriqués en France, Le Slip Français, s'est attiré les foudres d'internautes et d'élus du RN après que le militant identitaire Damien Rieu a partagé sur Twitter des captures d'écran de son site internet annonçant que l'entreprise «reversera 5% de ses ventes» à la Fabrique nomade, une association d'insertion de «couturiers réfugiés et migrants».
Sitôt révélé, ce partenariat de l'entreprise, qui avait été au cœur d'une polémique en 2020 après que certains de ses employés s'étaient grimés en noir lors d'une soirée, a suscité nombre de réactions hostiles.
Le #SlipFrançais baisse son slip, pour être dans le ton de la soumission, et verse 5% de ses bénéfices à une association pro-#migrants : pourtant, lui, n'aurait pas dû manquer de c...
— Gilbert Collard (@GilbertCollard) February 27, 2021
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«Le [Slip Français] baisse son slip pour être dans le ton de la soumission, et verse 5% de ses bénéfices à une association pro-migrants», a notamment écrit sur Twitter l'eurodéputé RN Gilbert Collard.
— Le Slip Français (@LeSlipFrancais) February 26, 2021
Réagissant au tweet de Damien Rieu dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l'entreprise s'est dite scandalisée par les «propos racistes et la haine» diffusés dans ces messages. «Le Slip Français prône des valeurs de respect, de tolérance et d'ouverture, et c'est en cela qu'il est français justement», a-t-on pu lire par ailleurs. «Si vous ne vous reconnaissez pas dans ce projet, cela ne vous autorise pas pour autant à diffuser des messages dictés par la haine et la xénophobie», conclut le texte.
En 2020, l'entreprise avait déclaré avoir convoqué des salariés, au cœur d'une polémique pour s'être livrés à un «blackface» lors d'une soirée, afin de les sanctionner. Cette réaction avait par ailleurs suscité un débat sur la légitimité d'un employeur à sanctionner ses salariés pour des comportements survenus dans un cadre privé et sous la pression des réseaux sociaux.