Vincent Debraize, agresseur présumé de NKM, remet en cause la version des faits de l'ex-candidate

Vincent Debraize, agresseur présumé de NKM, remet en cause la version des faits de l'ex-candidate © Jonathan Moadab / RT France
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Mis en examen pour outrage et violence «sur personne chargée d'une mission de service public», Vincent Debraize conteste les charges retenues contre lui et donne sa version de l'incident avec Nathalie Kosciusko-Morizet.

Après avoir obtenu le report de sa comparution immédiate au 11 juillet afin de pouvoir mieux préparer sa défense, Vincent Debraize passe à l'offensive sur le terrain médiatique en tenant une conférence de presse, afin de donner sa version de son affaire l'opposant à Nathalie Kosciusko-Morizet. 

Selon Vincent Debraize, Nathalie Kosciusko-Morizet se serait approchée de lui lors de leur échange, l'insultant : «Dégage connard.» Vincent Debraize a affirmé que la candidate Les Républicains l'aurait ainsi insulté à deux reprises en s'approchant de lui et en baissant la voix afin de ne pas être entendu de la part de ceux qui se trouvaient alors à leurs côtés. 

Vincent Debraize a également assuré n'avoir jamais porté de coup à Nathalie Kosciusko-Morizet. Il a par ailleurs affirmé avoir été agressé. 

«Au plus profond de moi, j'ai quand même l'impression de m'être [...] fait piéger», a-t-il ajouté. 

Un des avocats de Vincent Debraize a précisé que son client avait été mis en garde à vue pour une infraction contre une personne titulaire d'un mandat publique dans l'exercice de ses fonctions. Or, «lorsqu'on [diffuse des tracts] pour être élu, par définition on est pas élu» a-t-il soutenu. 

Vincent Debraize a affirmé qu'il porterait «évidemment» plainte pour coups et blessures «contre tous les protagonistes et agresseurs verbaux et physiques de cette triste, très triste histoire». De plus, et selon un de ses avocats, Vincent Debraize a effectué une garde à vue pour «motifs politiques». Cet «emprisonnement» correspondant selon lui à une «véritable détention arbitraire», l'avocat a également annoncé qu'une plainte sera déposée à ce sujet. 

Lors de la première audience le 19 juin, l'avocat du maire de Champignolles (Eure), avait affirmé que son client contestait avoir agressé la victime présumée, l'accusant même d'avoir «simulé sa chute [...] en esquissant un sourire».

Placé en garde à vue 16 juin, ce maire d'une petite commune de Normandie, «a reconnu avoir insulté» la candidate LR, battue aux législatives à Paris, lors de leur altercation le 15 juin dernier sur un marché de la capitale. Il a néanmoins contesté «tout contact physique», selon une source proche de l'enquête. 

Ancien membre de l'UDI, Vincent Debraize avait parrainé la candidature à la présidentielle d'Henri Guaino, qui s'est présenté face à NKM dans la 2e circonscription de Paris lors du premier tour des législatives.

La candidate Les Républicains (LR) aux législatives avait suspendu sa campagne après un court séjour à l'hôpital. Elle y avait été admise, souffrant d'un léger traumatisme crânien. L'incident a été condamné unanimement par la classe politique et une manifestation a eu lieu à Paris «contre la violence et pour la démocratie».

Lire aussi : Le procès de l'agresseur présumé de NKM renvoyé au 11 juillet

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