Richard Ferrand : encore une affaire immobilière juteuse, et cette fois grâce au PS, selon Mediapart

Richard Ferrand : encore une affaire immobilière juteuse, et cette fois grâce au PS, selon Mediapart
Richard Ferrand le 31 mai 2017, photo ©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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En 2012, Richard Ferrand, alors député socialiste, acquiert une local dans le Finistère pour 115 000 euros, révèle Mediapart. Cinq ans plus tard, après avoir rejoint En Marche!, il en aurait revendu un lot pour 40 000 euros, au Parti socialiste.

C'est une bonne affaire immobilière de plus au tableau de chasse de Richard Ferrand, si l'on en croit les nouvelles révélations de Mediapart de ce 13 juin 2017. Et cette fois, c'est en son nom propre, et non par l'intermédiaire de son épouse, Sandrine Doucen comme dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne.

En 2012, Richard Ferrand, tout juste élu député du Parti socialiste, plutôt que de louer une permanence, décide d'acheter un local à Châteaulin dans sa circonscription du Finistère. Le rez-de-chaussée de 130 mètres carrés coûte alors 115 000 euros, précise Mediapart. Afin de financer l'acquisition ainsi que les travaux, Richard Ferrand aurait emprunté 150 000 euros. Un prêt qu'il aurait tout juste fini de rembourser quand le député breton accepte de vendre une partie du local, 40 mètres carrés à la fédération socialiste locale du Finistère. Plus précisément, à une société civile immobilière (SCI) baptisée «Les amis du Parti socialiste». Entre temps, Richard Ferrand avait rompu toute attache avec le PS, et rejoint à la première heure, en avril 2016 le mouvement En Marche tout juste lancé par Emmanuel Macron.

Mediapart s'interroge sur la question subsidiaire, sans toutefois pouvoir apporter de preuve autre qu'une présomption – une simple hypothèse même – de savoir si l'actuel ministre de la Cohésion des territoires aurait utilisé à l'époque ses indemnités parlementaires pour financer l'acquisition du local. Contacté par Mediapart, Richard Ferrand n'a pas souhaité commenter l'assertion des équipes d'Edwy Plenel.

Quoi qu'il en soit, et quelle que soit la poche d'où serait sorti l'argent, c'est une épine de plus dans le pied de Richard Ferrand, après les révélations du Canard enchaîné début mai 2017, concernant un bail consenti à son épouse par les Mutuelles de Bretagne, alors qu'il en était le directeur général. Le 11 juin 2017, Richard Ferrand est toutefois arrivé en tête dans la sixième circonscription du Finistère au premier tour des législatives.

Lire aussi : Affaire Ferrand : le siège des Mutuelles de Bretagne perquisitionné le 1er juin 2017

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