La police et l'armée, cibles privilégiées des terroristes

La police et l'armée, cibles privilégiées des terroristes
Illustration ©PHILIPPE LOPEZ / AFP
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L'agression d'un policier sur le parvis de Notre-Dame vient s'ajouter à une liste qui semble sans fin. Retour sur les nombreuses attaques terroristes dont ont été victimes les forces de l'ordre sous l'état d'urgence.

Ce 6 juin 2017, un individu isolé s'est attaqué aux forces de l'ordre en faction sur le parvis de Notre-Dame à Paris, invoquant l'action de la France en Syrie dans le cadre de la coalition occidentale. Cette attaque s'ajoute à une liste qui commence à s'allonger sérieusement, alors que l'état d'urgence, promulgué après les attentats de Paris en novembre 2015 est toujours en vigueur. 

Attentat des Champs-Elysées, «tuer des policiers»

Le 20 avril dernier, trois jours avant le premier tour de l'élection présidentielle, Xavier Jugelé était tué d'une balle dans la tête sur les Champs-Elysées, alors qu'il prenait sa pause dans un fourgon de la police. Son meurtrier, Karim Cheurfi a été présenté comme un déséquilibré. L'homme de 39 ans avait été arrêté le 23 février dernier, après avoir affirmé en décembre 2016 à un proche vouloir tuer des policiers en représailles à ce qui se passait en Syrie.

Le 3 février dernier, un homme armé d'une machette dans chaque main attaque des militaires en patrouille dans le Carrousel du musée du Louvre en criant «Allahu Akbar», blessant grièvement l'un d'eux à l'abdomen. Abdallah El-Hamahmy, un Egyptien de 29 ans, était arrivé en France le 26 janvier en provenance de Dubaï. Le 10 février, Abdallah El-Hamahmy est mis en examen pour « tentatives d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste», ainsi qu'«association de malfaiteurs terroriste criminelle».

Orly : «Je suis là pour mourir par Allah»

Le 18 mars 2017, Ziyed Ben Belgacem tente de voler l'arme à feu d'un militaire de l'opération sentinelle en patrouille dans une galerie commerciale de l'aéroport d'Orly. Avant d'être abattu l'homme lance : «Je suis là pour mourir par Allah.» Il détenait également un Coran dans son sac, ainsi qu'un bidon d'essence. Quelque minutes plus tôt, il blessait un policier à l'aide d'un pistolet à grenaille lors d'un contrôle routier.

Ziyed Ben Belgacem, français de 39 ans d'origine tunisienne, avait ensuite pris la fuite à bord d'un véhicule volé. L'homme avait été signalé comme radicalisé en 2011.

Osny, le personnel pénitentiaire et la radicalisation

En septembre 2016, plusieurs détenus attaquent un surveillant de la maison d'arrêt d'Osny, en région parisienne. Les assaillants auraient cherché à reproduire une mise à mort comme celles pratiquées par Daesh dans ses vidéos de propagande. La lame du couteau utilisée par un certain Bilal T., en lien avec Daesh, avait transpercé la gorge du fonctionnaire pénitentiaire, passant à seulement 2 millimètres de la carotide.

L'incident avait une fois de plus mis en lumière la radicalisation croissante des détenus. Deux mois avant, en juillet 2016, le personnel pénitentiaire avait bloqué la prison d'Osny afin de dénoncer la surpopulation carcérale et les agressions régulières dont il était victime pas des détenus dits radicalisés.

Magnanville, jusque dans le foyer familial

En juin 2016, un policier est tué de plusieurs coups de couteau, alors qu'il rentre chez lui à Magnanville, dans les Yvelines. Son épouse est également retrouvée morte au domicile du couple. Leur enfant de trois ans est retrouvé indemne mais en état de choc. L'auteur des faits, Larossi Abballa, avait été condamné en 2013 pour avoir participé à une filière djihadiste vers le Pakistan. L'attentat a été revendiqué par Daesh.

Alexandre Keller

Lire aussi : Secrétaire général de l’ONU : «Lutter contre le terrorisme est le devoir de tout pays» (EXCLUSIF)

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