SIDERANT

Emmanuel Macron a affirmé dans le Journal du Dimanche son désir de voir le président biélorusse Alexandre Loukachenko quitter le pouvoir. Il estime par ailleurs que Vladimir Poutine ne joue pas correctement son rôle de médiateur.
Invoquant une mesure pour lutter contre le coronavirus, l'Ukraine refuse l'entrée sur son territoire à plus de 2 000 juifs hassidiques, qui se retrouvent bloqués à la frontière biélorusse. Une situation qui ravive les tensions entre Kiev et Minsk.
Des dizaines de milliers de manifestants sont de nouveau descendus dans les rues de Minsk pour protester contre le résultat de l’élection présidentielle du 9 août. La police a procédé à au moins 633 interpellations.
La crise politique en Biélorussie s'est vite transformée en un front opposant à nouveau la Russie et l'Occident. Alors que le climat reste tendu dans le pays, les deux parties s'accusent mutuellement d'ingérence.
La diplomatie française a condamné les mesures prises par les autorités biélorusses à l'encontre de journalistes, dont de l'Agence France Presse, les qualifiant d'«arbitraires» et de «répressives».
La crise politique en Biélorussie se poursuit : ces derniers jours, des opposants ont manifesté à Minsk afin d'exiger la démission du président Loukachenko. Des partisans du chef de l'Etat se sont également rassemblés pour faire entendre leur voix.
Emmanuel Macron a fait savoir ce 28 août que, selon lui, une «intervention russe» serait «le pire» qui puisse arriver à la Biélorussie. Il a néanmoins dit vouloir «engager la Russie dans un dialogue» sur la situation dans le pays.
Le président russe a annoncé la constitution d'une «réserve» d'agents des forces de l'ordre destinée à aider les autorités biélorusses si la situation venait à dégénérer dans ce pays, conformément à la promesse d'aide formulée mi-août par Moscou.
Ancien haut fonctionnaire, chercheur en philosophie politique et observateur de la vie internationale, Bruno Guigue dénonce l’ingérence occidentale dans la crise biélorusse.
Plusieurs dizaines de milliers d'opposants au président biélorusse Alexandre Loukachenko se sont rassemblés dans le centre-ville de Minsk, autour de la place de l'Indépendance, pour dénoncer les résultats de l'élection présidentielle du 9 août.
Le président biélorusse s'est rendu en hélicoptère, armé d'un fusil d'assaut (sans chargeur) au palais de l'Indépendance, ce 23 août. A proximité, une manifestation de l'opposition a rassemblé des dizaines de milliers de personnes le même jour.
Tandis que Moscou s'inquiète de l'implication des pays occidentaux dans la crise que traverse la Biélorussie, l'UE prend fait et cause pour une lutte pour «la liberté et la démocratie» et contre Loukachenko. Au risque d'un scénario à l'ukrainienne ?
Le président biélorusse a semble-t-il peu goûté la proposition du président français d'une médiation pour régler la crise dans son pays. En réponse, il a proposé de venir en France en premier pour faire la médiation entre Macron et les Gilets jaunes.
Le procureur général de Biélorussie a annoncé l'ouverture d'une enquête pour «appels à des actions visant à porter atteinte à la sécurité nationale», après que l’opposition a formé un «conseil de coordination» encourageant une transition du pouvoir.
Alors que la Biélorussie est en proie à une crise politique majeure, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, souligne son souhait de ne pas voir le «chaos» émerger et dénonce les «troubles créés par des forces extérieures».
A l'issue du sommet extraordinaire de l'UE sur la crise politique en Biélorussie, la chancelière allemande a déclaré que l'UE ne reconnaissait pas le résultat de la présidentielle dans ce pays qui a consacré la victoire du président Loukachenko.
Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu avec Emmanuel Macron, Angela Merkel et Charles Michel lors d'échanges téléphoniques concernant la crise politique en Biélorussie. Il a notamment mis en garde contre les ingérences extérieures.
Le président biélorusse a fait savoir qu'une nouvelle élection présidentielle pourrait se tenir si une nouvelle Constitution était adoptée par référendum. Il a également précisé que les travaux sur le nouveau texte étaient déjà en cours.
Répondant à l'appel à soutenir les manifestants biélorusses lancé par Emmanuel Macron, la porte-parole de la diplomatie russe a souligné le deux poids deux mesures du dirigeant français qui n'affichait pas le même soutien aux Gilets jaunes.
Le ministère de la Défense annonce la tenue d'exercices militaires près de la frontière avec des pays de l'Union européenne. Le président Alexandre Loukachenko dénonce une présence militaire exacerbée de l'OTAN autour de son espace aérien.