SIDERANT

La Commission européenne a annoncé le 15 décembre qu’elle allait examiner la règle française interdisant de prendre l’avion sur les lignes desservies par le train en moins de 2h30, en particulier sa compatibilité avec les textes communautaires.
Pour Yves Contassot, membre de Génération.s, il n'y a rien dans la loi climat et résilience qui permette d'atteindre les objectifs de réductions des émissions de gaz à effet de serre. «On ne fait rien et en même temps on en parle», déplore-t-il.
Le gouvernement a adopté une ordonnance permettant à la Collectivité européenne d'Alsace de créer une taxe sur le transport routier de marchandises. Largement inspiré de l'écotaxe, ce dispositif pourrait être étendu à toutes les régions volontaires.
Ce 9 mai, des dizaines de milliers de personnes ont défilé en France pour exiger une «vraie» loi sur le climat. Pour eux, le texte voté à l'Assemblée nationale le 4 mai n'est pas à la hauteur de l'enjeu climatique.
L'Elysée a démenti avoir renoncé à l'organisation d'un référendum sur le climat, dont la tenue est pourtant jugée «compromise» par le rapporteur du projet de loi. Celui-ci accuse la droite, majoritaire au Sénat, d'avoir bloqué la consultation.
En partie inspiré par la Convention citoyenne pour le climat, ce nouveau délit engendre un renforcement des sanctions pénales – jusqu'à 10 ans de prison et 4,5 millions d'euros d'amende – en cas de pollution des eaux, de l'air et des sols.
L’Assemblée nationale a adopté la suppression des lignes intérieures aériennes quand une alternative en train de moins de deux heures et demie existe. Cette mesure, moins ambitieuse que ce que demandait la Convention citoyenne, divise.
Le 7 avril, le député LFI Loïc Prud'homme a été momentanément empêché de regagner l'Assemblée et d'autres ont été verbalisés pour avoir rejoint des militants pour le climat aux abords du bâtiment. Loïc Prud'homme s'exprime à ce sujet pour RT France.
Pour les militants de Greenpeace et membres de la Fondation Abbé Pierre qui ont manifesté ce 7 avril, la loi Climat n'est pas à la hauteur des ambitions de la Convention citoyenne sur le climat en ce qui concerne les logements dits «passoires».
Hervé Le Treut, climatologue, et Marine Calmet, présidente de l'association Wild legal, invités sur RT France à réagir sur ce projet de loi, en conviennent tous les deux : c'est un manque d'ambitions face à l'ampleur du changement qui nous attend.
Les citoyens participants à la convention mis en place par Macron, ont jugé sévèrement ses décisions et celles du gouvernement en faveur du climat. Marine Calmet présidente de l'association Wild legal, revient sur cette évaluation citoyenne.
La Convention citoyenne pour le climat (CCC) a jugé avec sévérité les décisions du gouvernement relatives aux propositions de la CCC, avec une moyenne de 2,5 sur 10. Un coup dur pour le président, qui avait créé de toutes pièces cette convention.
Elus, associations, ONG, et même membres de la Convention citoyenne accueillent le projet de loi Climat et Résilience avec scepticisme. Face à la bronca générale, ce test de crédibilité environnementale du gouvernement semble mal engagé.
Frédéric Taddeï reçoit Rémy Prud'homme, docteur en sciences économiques, professeur émérite à l'université Paris XII, et Dominique Bourg, philosophe, professeur honoraire à l'Université de Lausanne.
Ségolène Royal, ancienne ministre de l’Environnement, s'exprime dans «Répondez, les Français Veulent Savoir !».
Pourquoi organiser un référendum alors que la protection de l'environnement est déjà inscrite dans le préambule de la Constitution ? Pour Gilbert Collard, député européen, c'est de la «prestidigitation politique» en vue de la présidentielle de 2022.
Sitôt annoncée, la volonté du président français d'organiser un référendum pour intégrer la défense du climat et la préservation de l'environnement dans la Constitution a fait réagir la classe politique.
Emmanuel Macron rencontre le 14 décembre les membres de la Convention citoyenne pour le climat, sur fond de craintes d'un possible détricotage de leurs propositions pour lutter contre le réchauffement climatique.
Alors qu'Emmanuel Macron, s'est dit décidé à «prendre le tournant de la 5G», le député François Ruffin demande un référendum sur son déploiement ou, à défaut, une nouvelle convention citoyenne sur le sujet. 70 élus de gauche réclament un moratoire.
Et si le monde d’après n’était pas si vert que ça ? Ce boom annoncé de la rurbanisation pourrait au final être plus polluant qu’attendu et entrer en contradiction avec les objectifs de la Convention citoyenne pour le climat. Analyse de Jacques Sapir.