HISTOIRE

Après un an de blocage, l'Irak a enfin un président et un Premier ministre. Le chef de l'exécutif Mohamed Chia al-Soudani est issu du sérail chiite affilié à l'Iran. Sa nomination a entraîné plusieurs tirs de roquettes sur la zone verte de Bagdad.
En pleine crise politique entre factions rivales, la Zone verte de Bagdad a été touchée par trois roquettes dont une à proximité du Parlement qui était en séance. L'attaque a fait sept blessés parmi les forces de l'ordre.
L'éminent leader chiite irakien Moqdata el Sadr a annoncé son «retrait définitif» de la vie politique. Ses partisans ont pris d'assaut la zone verte de Bagdad. Homme providentiel ou agitateur politique ? Portait d'un homme habitué aux coups d'éclat.
A l'approche de l'anniversaire de l'assassinat de Qassem Soleimani, des manifestants ont mis le feu à une réplique de l'ambassade américaine ainsi qu'à des drapeaux des Etats-Unis et d'Israël.
Des migrants qui s'étaient retrouvés bloqués à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne ont embarqué à bord d'un avion en partance pour Bagdad. Quelque 431 personnes ont pris place dans l’avion de ce vol de rapatriement.
Dans un contexte post-électoral très tendu, une attaque sur la résidence du Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi a été réalisée au moyen d'un drone. L'acte n'a pas été revendiqué et les Etats-Unis ont proposé leur aide pour mener l'enquête.
Ce 3 janvier, des centaines de personnes se sont rassemblées près de l'aéroport de Bagdad pour honorer la mémoire du général iranien Qassem Soleimani, tué non loin de cet endroit il y a un an dans une attaque américaine.
Des roquettes ont pris pour cible ces dernières 24 heures des zones abritant des intérêts américains en Irak. Non revendiquées, ces attaques pourraient viser l’autorité du nouveau Premier ministre, considéré par certains comme pro-Américain.
La base de Taji, où trois soldats (deux Américains et un Britannique) avaient été tués le 11 mars dans une attaque similaire, a été visée par de nouveaux tirs de roquettes, ce 14 mars 2020. Selon l'armée irakienne, deux militaires ont été blessés.
Le centre de Bagdad a connu des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre le 27 février. Le rassemblement avait lieu le jour où le parlement devait voter la composition du nouveau gouvernement du Premier ministre désigné, Mohamed Allawi.
Une nouvelle manifestation antigouvernementale a été réprimée le 26 janvier, notamment par des tirs à balles réelles des forces de sécurité irakiennes, faisant plusieurs dizaines de blessés à Bagdad et dans le sud du pays.
Quatre membres de l'association française SOS Chrétiens d'Orient sont portés disparus depuis le 20 janvier à Bagdad. Leurs proches sont sans nouvelles et aucune rançon n'a été demandée pour l'heure. Les autorités françaises ont été alertées.
Une marée humaine a déferlé sur Bagdad à l'appel de Moqtada al-Sadr pour demander le départ des troupes américaines d'Irak. Le leader chiite a également requis l'interdiction de survol de l'espace aérien irakien par des avions militaires américains.
Frédéric Taddeï reçoit Stéphane Rials, professeur à l’université Panthéon-Assas, Mahnaz Shirali, professeur à Sciences Po et spécialiste de l’Iran, Georges Malbrunot, journaliste, ainsi que Gil Mihaely, rédacteur en chef chez Causeur.
Comme en Irak la veille, la foule a convergé dans plusieurs villes d'Iran pour rendre hommage au général Soleimani. Ce dernier a été tué lors d'une frappe américaine au côté d'Abou Mehdi al-Mouhandis, responsable de la lutte contre Daesh en Irak.
Des tirs de roquettes ont eu lieu dans l'utrasécurisée Zone verte de Bagdad, où se situe notamment l'ambassade des Etats-Unis, et sur une base militaire au nord de la capitale irakienne. Aucune victime n'est à déplorer.
Les dirigeants russe et français, qui se sont joints par téléphone, partagent la même analyse de la situation suite à l'assassinat du général iranien Soleimani qui fait selon eux peser un sérieux risque d'escalade des tensions dans la région.
Donald Trump a menacé de faire payer le «prix fort» à Téhéran, après l'attaque de l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad par des milliers de manifestants pro-Iran aux cris de «Mort à l'Amérique».
Le 1 et le 2 octobre, des manifestations spontanées ont émaillé Bagdad et le sud du pays, dans un contexte de corruption et de chômage endémique. Les forces de l'ordre ont notamment tiré à balles réelles. Six manifestants et un policier sont morts.
Bilel Kabaoui et Mourad Delhomme, les deux derniers individus d'un groupe de Français acheminés de Syrie pour leur procès, ont été jugés et condamnés en Irak à la peine capitale pour avoir fait allégeance à l'Etat islamique.