CRISE EN ARMENIE

L'arrêté du préfet de police visé interdisait de manifester entre le 1er avril à 17h et le 2 avril à 3h du matin dans plusieurs secteurs de la capitale proche des lieux de pouvoir ou théâtre de récents heurts entre manifestants et forces de l'ordre.
Un juge d'instruction va enquêter sur les pratiques de maintien de l'ordre de l'ex-préfet de police Didier Lallement, accusé par deux figures des Gilets jaunes de les avoir mis en danger en les nassant et empêché de manifester à Paris fin 2019.
La gendarmerie aurait récemment testé sur le terrain une arme pour identifier a posteriori les auteurs d'infractions en manifestation. Un dispositif qui rappelle des armes utilisées par les forces de l'ordre au début du mouvement des Gilets jaunes.
Alors qu'ils intervenaient pour maintenir l'ordre sur le passage de la manifestation contre le pass vaccinal, des policiers ont accidentellement tiré une grenade lacrymogène dans un appartement. L'incident n'aurait pas occasionné de blessés.
Une nouvelle version du schéma national du maintien de l'ordre est publiée, elle réaffirme l'encadrement des armes de force intermédiaire ainsi que l'emploi de la technique de la nasse après un désaveu du Conseil d'Etat en juin.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a dénoncé une situation «intolérable et inacceptable» en Guadeloupe, où la contestation de l'obligation vaccinale des soignants a dégénéré en blocages et en violences.
Le gouvernement trahit-il une certaine inquiétude sécuritaire ? La création de nouvelles unités spécialisées, après un vent de panique qui a saisi l'Elysée lors des moments les plus tempétueux de la crise des Gilets jaunes, interroge.
Le parquet a requis 18 mois d'emprisonnement avec sursis et 500 euros d'amende à l'encontre de l'ancien chargé de mission de l'Elysée Alexandre Benalla, notamment pour les violences commises lors de la manifestation du 1er mai 2018.
Selon Noam Anouar, le ministre de l'Intérieur a fait un procès d'intention pour interdire la manifestation du 15 mai. Pour l'ancien policier, les gens souhaitent exprimer leur opinion par des moyens légaux : la manifestation sur la voie publique.
Touchée par une grenade à la jambe lors d'une manifestation des Gilets jaunes, Valérie Guillonneau a vu sa vie changer sans toutefois obtenir réparation de la part de l'Etat, ni même une reconnaissance de son handicap.
La grenade GM2L à effet combiné (assourdissant et lacrymogène) avait été présentée comme une arme moins vulnérante que la GLI-F4, retirée de la dotation. Mais son usage dans les dernières manifestations provoque déjà des accidents graves.
Après la publication tant attendue du nouveau schéma national du maintien de l'ordre, un début de polémique a vu le jour au sujet de la liberté de la presse, notamment concernant l'accréditation de journalistes en manifestation.
Usage du lanceur de balles de défense mieux encadré, grenade de désencerclement censée être moins dangereuse et utilisation accrue du drone en manifestation : Gérald Darmanin a dévoilé les grandes lignes du schéma national du maintien de l'ordre.
Au plus haut de la contestation sociale des Gilets jaunes, les forces de l'ordre ont été perçues par certains comme le dernier rempart du pouvoir politique. Constat dont se rapproche le récent état des lieux d'un CRS en colère contre son institution.
Une association réclame plus de transparence au sujet du maintien de l'ordre et déplore l'«opacité» de l'administration concernant les armes de force intermédiaire, leur usage, les blessures occasionnées et les suites judiciaires.
Des documents présentés par Mediapart comme des «notes» rédigées par des hauts gradés de la gendarmerie et de compagnies républicaines de sécurité (CRS) contestent la légalité des ordres donnés par le préfet de Police, Didier Lallement.
A l'heure où Christophe Castaner invite les policiers à l'exemplarité dans leurs opérations quotidiennes, d'anciens patrons de syndicats de police s'en vont dans des conditions favorables. Malaise à la police.
Candidate pour la mairie de Paris en mars 2020, Anne Hidalgo était interrogé par la radio de service publique à propos du bilan sécuritaire dans sa ville, mais elle a également épinglé le préfet Lallement au sujet du maintien de l'ordre.
Gaël Guillerm, président de Redcore et François Grosdidier, sénateur LR de Moselle, débattent de l’utilisation du LBD en France dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre.
Un CRS révèle à France inter les difficultés rencontrées lors des manifestations de Gilets Jaunes. Entre la violence des manifestants et la passivité de ses supérieurs, l'homme affirme avoir plusieurs fois senti la mort arriver.