SIDERANT

Un ex-chef de la BAC de Douai a été condamné à deux ans de prison, dont un ferme, et à une interdiction définitive d'exercer pour avoir volontairement renversé un guetteur et lui avoir roulé sur les jambes, des faits jugés «particulièrement graves».
Selon une information de Libération, un homme interpellé en septembre et menotté pour «violences contre agents» et «outrages», a été frappé au sol par la BAC. L'individu aurait ensuite été embarqué alors qu'il était inconscient.
Dans un lycée de Seine-Saint-Denis, un élève de 16 ans a été blessé à coups de couteau en classe, avant d'être transporté à l'hôpital. Son agresseur, «victime de harcèlement», «a voulu se venger». Les enseignants ont lancé «un appel au calme».
Un policier affecté à la brigade anticriminalité du XVIe arrondissement de Paris aurait été placé en garde à vue, selon les informations du Point. Le fonctionnaire serait suspecté d'avoir fait fuiter l'interpellation de Piotr Pavlensky à la presse.
Les nuits semblent se ressembler dans la cité des Indes à Sartrouville (Yvelines). Des bandes ont pris à partie les forces de l'ordre pour répondre à l'interpellation de l'un des leurs la veille.
A Bordeaux, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à l'occasion de l'acte 65 des Gilets jaunes, marqué par des affrontements. Des vidéos montrent notamment des interpellations brutales de manifestants par les forces de l'ordre.
Un projet d'écusson de la BAC de Lorient a provoqué une polémique, un submersible U-Boot utilisé par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale apparaissant dessus. La hiérarchie policière plaide la maladresse.
L'individu dont l'interpellation violente à Nantes avait suscité l'indignation, a été retrouvé. Bruno Kaïk, 51 ans, témoigne de son hospitalisation après avoir été retrouvé inconscient sur la voie publique. Sa version contredit celle de la police.
En marge d'un rassemblement à Nantes contre les violences policières, un homme de 51 ans a été violemment interpellé par un agent de la BAC. Capturée en images par des reporters présents sur place, la scène a fait le tour des réseaux sociaux.
Le poste de police de Val-de-Reuil-Louvier dans l'Eure, a été pris d'assaut par des individus jetant des pierres et des pétards. Selon Le Figaro, certains auraient crié «Allah Akbar». La mairie met en garde contre des «exagérations» et des «rumeurs».
Selon les révélations d'un syndicat, des policiers auraient reçu l'ordre oral de porter des lanceurs de balle de défense sans y être habilités lors des manifestations de Gilets jaunes. Le secrétaire général de ViGi Police répond à RT France.
Dépité par le silence des syndicats, un collectif de policiers de terrain dit sa fatigue et réagit à l'incident qui a mené à la blessure du Gilet jaune Jérôme Rodrigues : «Il serait opportun de réfléchir sur la suite à donner à ce mouvement.»