INSOLITE

La nomination d'Hélène Davo, ex-conseillère justice d'Emmanuel Macron, comme première présidente de la cour d'appel de Bastia (Haute-Corse) suscite des critiques dans le monde judiciaire où d'autres candidats plus expérimentés ont été écartés.
Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, les deux derniers membres du commando qui a assassiné le préfet Erignac, ont été transférés dans une prison corse depuis Poissy dans les Yvelines, conformément aux engagements du gouvernement.
Une nouvelle mobilisation a eu lieu à Bastia, les manifestants protestant devant certaines institutions représentant la France comme la préfecture ou la banque de France. Des cocktails Molotov ont été lancés contre le commissariat.
Plusieurs membres de la famille d'Yvan Colonna, décédé des suites d'une agression en prison, ont attaqué en justice l'Etat. Ils estiment que l'Etat français est «juridiquement responsable de son décès».
Selon l'AFP, une réunion qui devait rassembler le gouvernement et les élus corses le 8 avril a été reportée. Cette annonce survient après qu'Emmanuel Macron a jugé «inacceptables» les violences survenues le 3 avril en Corse
La manifestation en hommage à Yvan Colonna à Ajaccio a été marquée par des heurts entre protestataires et forces de l'ordre. Selon les pompiers, 15 personnes ont été blessés et plusieurs véhicules incendiés.
BFM TV a publié une vidéo datée de janvier 2022 dans laquelle le militant indépendantiste, décédé le 21 mars, affirme que l'indépendance de l'île est inéluctable. Une nouvelle manifestation nationaliste est prévue le 3 avril à Ajaccio.
Dans la soirée du 28 mars, un rassemblement a eu lieu devant la préfecture de Haute-Corse à Bastia dans un climat tendu, débouchant ensuite sur des affrontements avec les forces de l'ordre dans les rues de la ville.
A l'appel d'organisations indépendantistes, plusieurs centaines de personnes ont manifesté le 27 mars devant une caserne près de Bastia. Ils accusent certains CRS d'avoir chanté la Marseillaise le jour des obsèques du militant Yvan Colonna.
La collectivité territoriale de Corse, l'équivalent du Conseil régional de l'île, a annoncé la mise en berne du drapeau corse après la mort d'Yvan Colonna. Cette décision a été à l'origine de remous au sein de la classe politique française.
Après sa violente agression dans la prison d'Arles au début du mois, le militant indépendantiste Yvan Colonna est décédé dans la soirée du 21 mars. Plusieurs rassemblements en son hommage ont eu lieu sur l'île de Beauté.
Trois semaines après son agression par un détenu radicalisé en prison, le militant indépendantiste Yvan Colonna est décédé. Il avait été reconnu coupable de l’assassinat le 6 février 1998 du préfet Claude Erignac.
La justice a accordé une suspension de peine «pour motif médical» à l'activiste indépendantiste corse et coupable de l'assassinat du préfet Claude Erignac, Yvan Colonna, après sa violente agression à la prison d'Arles début mars, a appris l'AFP.
Alors que Gérald Darmanin est en visite sur l'île, le Front de libération national de la Corse a affirmé que si la France «demeurait encore sourde» à ses aspirations, «les combats de la rue d'aujourd'hui seront ceux du maquis de la nuit de demain».
A la veille d'une visite de deux jours dans l'île et après deux semaines de tension autour de l'agression d'Yvan Colonna, le ministre de l'Intérieur a affirmé que le gouvernement était disposé à discuter avec les élus de l'autonomie de l'Ile.
A Bastia, lors de la manifestation en soutien à Yvan Colonna, des heurts ont éclaté entre manifestants et membres des forces de l'ordre. Selon la préfecture, vers 18h, cinq CRS et un manifestant ont été blessés.
Les manifestations de soutien à Yvan Colonna ont continué ce 10 mars en Corse après la nuit d'émeutes de la veille qui a vu le palais de justice d'Ajaccio pris pour cible. Des incidents ont éclaté en fin de journée à Bastia.
Une manifestation de Lycéen en soutien à Yvan Colonna, violemment agressé par un codétenu, a dégénéré à Ajaccio le 8 mars. Des heurts entre manifestants et forces de l'ordre faisant deux blessés légers.
La ville de Corte en Haute-Corse a été le théâtre d'affrontements entre des personnes masquées et les forces de l'ordre alors que des milliers de personnes manifestent après l'agression brutale d'Yvan Colonna en prison.
Le chef de Core in fronte Paul-Félix Benedetti et le professeur Arnaud Benedetti ont commenté sur RT France la demande de deux élus corses, à savoir l'ouverture d'un dialogue sur l'autonomie de l'île à l'image de ce qui a été proposé en Guadeloupe.