SIDERANT

Ce 28 septembre, le président français a défendu l’idée de faire «entrer la Corse dans la Constitution» afin de reconnaître ses spécificités. Une annonce, qui pourrait marquer une étape vers l’autonomie de l'île, dénoncée par les souverainistes.
Des centaines d'habitants d'Ajaccio ont dénoncé le trafic de drogue le 17 août, deux agents municipaux ayant été menacés de mort par des dealers. Le rassemblement a été salué par la droite.
La façade et le perron de la mairie d'Afa, village en périphérie d'Ajaccio, ont été visés par un incendie criminel, assez vite circonscrit, d'après une source judiciaire. Le Parquet national antiterroriste s'est saisi, selon le procureur d'Ajaccio.
Finalement, le ministre de l'Intérieur ne se rendra pas en Corse. Le climat n'y serait «pas favorable», après l'arrestation de nationalistes et alors qu'un complice incarcéré d'Ivan Colonna n'a pas fait l'objet de mesures d'aménagement de peine.
Quelque 20 000 personnes se sont mobilisées pour commémorer les 6 mois de la disparition d'Yvan Colonna, qui avait assassiné le préfet Claude Erignac en 1998. Un drapeau français a été brûlé et des cocktails Molotov lancés en direction de la police.
Dans un document envoyé à Corse Matin le 11 juillet, le Front de libération nationale Corse dénonce la France qui, selon lui, «tue le peuple corse», et la gentrification de l'île de Beauté. Le mouvement a également revendiqué une série d'attentats.
La nomination d'Hélène Davo, ex-conseillère justice d'Emmanuel Macron, comme première présidente de la cour d'appel de Bastia (Haute-Corse) suscite des critiques dans le monde judiciaire où d'autres candidats plus expérimentés ont été écartés.
Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, les deux derniers membres du commando qui a assassiné le préfet Erignac, ont été transférés dans une prison corse depuis Poissy dans les Yvelines, conformément aux engagements du gouvernement.
Une nouvelle mobilisation a eu lieu à Bastia, les manifestants protestant devant certaines institutions représentant la France comme la préfecture ou la banque de France. Des cocktails Molotov ont été lancés contre le commissariat.
Plusieurs membres de la famille d'Yvan Colonna, décédé des suites d'une agression en prison, ont attaqué en justice l'Etat. Ils estiment que l'Etat français est «juridiquement responsable de son décès».
Selon l'AFP, une réunion qui devait rassembler le gouvernement et les élus corses le 8 avril a été reportée. Cette annonce survient après qu'Emmanuel Macron a jugé «inacceptables» les violences survenues le 3 avril en Corse
La manifestation en hommage à Yvan Colonna à Ajaccio a été marquée par des heurts entre protestataires et forces de l'ordre. Selon les pompiers, 15 personnes ont été blessés et plusieurs véhicules incendiés.
BFM TV a publié une vidéo datée de janvier 2022 dans laquelle le militant indépendantiste, décédé le 21 mars, affirme que l'indépendance de l'île est inéluctable. Une nouvelle manifestation nationaliste est prévue le 3 avril à Ajaccio.
Dans la soirée du 28 mars, un rassemblement a eu lieu devant la préfecture de Haute-Corse à Bastia dans un climat tendu, débouchant ensuite sur des affrontements avec les forces de l'ordre dans les rues de la ville.
A l'appel d'organisations indépendantistes, plusieurs centaines de personnes ont manifesté le 27 mars devant une caserne près de Bastia. Ils accusent certains CRS d'avoir chanté la Marseillaise le jour des obsèques du militant Yvan Colonna.
La collectivité territoriale de Corse, l'équivalent du Conseil régional de l'île, a annoncé la mise en berne du drapeau corse après la mort d'Yvan Colonna. Cette décision a été à l'origine de remous au sein de la classe politique française.
Après sa violente agression dans la prison d'Arles au début du mois, le militant indépendantiste Yvan Colonna est décédé dans la soirée du 21 mars. Plusieurs rassemblements en son hommage ont eu lieu sur l'île de Beauté.
Trois semaines après son agression par un détenu radicalisé en prison, le militant indépendantiste Yvan Colonna est décédé. Il avait été reconnu coupable de l’assassinat le 6 février 1998 du préfet Claude Erignac.
La justice a accordé une suspension de peine «pour motif médical» à l'activiste indépendantiste corse et coupable de l'assassinat du préfet Claude Erignac, Yvan Colonna, après sa violente agression à la prison d'Arles début mars, a appris l'AFP.
Alors que Gérald Darmanin est en visite sur l'île, le Front de libération national de la Corse a affirmé que si la France «demeurait encore sourde» à ses aspirations, «les combats de la rue d'aujourd'hui seront ceux du maquis de la nuit de demain».