BRAS DE FER

Alors que Volodymyr Zelensky espère une «décision politique positive» concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, Olaf Scholz a déclaré lors d’une interview que Kiev ne remplissait pas tous les critères d’adhésion au bloc militaire occidental.
Le patron de l'Alliance atlantique a réaffirmé le soutien militaire de celle-ci à Kiev, pour un temps potentiellement long. Depuis le lancement de son opération en Ukraine, la Russie dénonce quant à elle l'implication de l'OTAN dans ce conflit.
Alors qu’elles multiplient leurs livraisons d’armes à l’Ukraine, les chancelleries occidentales continuent de nier être partie prenante au conflit. Une posture fallacieuse, vis-à-vis de leurs propres citoyens, selon la diplomatie russe.
En raison du soutien des pouvoirsoccidentaux à Kiev, les citoyens européens doivent se préparer à des «temps difficiles», avec la hausse des prix de la nourriture et de l'énergie, selon le chef de l'OTAN, pour qui cela constitue un mal nécessaire.
Le vice-président de la Commission européenne a assuré que si Moscou utilisait des armes nucléaires contre l'Ukraine, la réponse militaire de l'OTAN ne serait pas nucléaire, mais si puissante que l'armée russe serait «anéantie».
Une vingtaine de jours après de nouvelles tensions dans la région du Kosovo, le chef de l'Alliance atlantique a évoqué la possibilité d'une intervention de la «force de maintien de la paix de l'OTAN au Kosovo».
Le président américain a présenté les contours d'une présence militaire renforcée des troupes étatsuniennes en Europe. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a indiqué ne pas être impressionné par l'annonce, sans exclure de réagir.
Après avoir obtenu entre autres un engagement des deux pays nordiques à extrader des militants kurdes qu'il considère comme «terroristes», le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis fin à son opposition à leur entrée dans l'Alliance atlantique.
La diplomatie chinoise a reproché au secrétaire général de l'OTAN de porter des accusations sans fondement contre son pays. Pékin exhorte l'Alliance atlantique à cesser d'«essayer de déstabiliser l'Asie et le monde entier».
La demande d'adhésion de la Finlande à l'OTAN devrait être annoncée très prochainement, l'exécutif y étant désormais favorable. Ravi, le secrétaire général de l'Alliance a promis une procédure rapide. De son côté, Moscou réitère ses mises en garde.
«Il n'est pas question de déployer des troupes de l'OTAN ni des avions en Ukraine», a affirmé le 16 mars Jens Stoltenberg. Pour autant, l'Alliance atlantique entend renforcer sa présence militaire dans les pays alliés de l'est de l'Europe.
Le président russe Vladimir Poutine a souligné que la Russie considérerait comme cobelligérant tout pays tentant d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine. Une revendication de Kiev que l'OTAN a pour l'heure rejetée.
L'OTAN a commencé à déployer des éléments de sa Force de réaction pour renforcer son dispositif de défense. Pour son secrétaire général il s'agit d'«éviter des débordements sur le territoire de l'Alliance» après l'opération russe en Ukraine.
La diplomatie chinoise a vigoureusement dénoncé la «politique de confrontation» de l'OTAN, enfermée dans sa «mentalité de guerre froide et ses préjugés idéologiques». Pour Pékin, l'expansion des blocs militaires doit prendre fin.
L'actuel chef de l'OTAN, le Norvégien Jens Stoltenberg, a été nommé ce 4 février à la tête de la Banque centrale de Norvège, a annoncé le ministère norvégien des Finances. Sa prise de fonction devrait être effective vers le 1er décembre.
Alors que son mandat de secrétaire général de l'OTAN s'achèvera l'an prochain, Jens Stoltenberg s'est porté candidat au poste de gouverneur de la Banque centrale de Norvège, pays dont il fut Premier ministre travailliste de 2005 à 2013.
Le secrétaire général de l'OTAN a refusé ce 10 décembre d'exclure une éventuelle adhésion de Kiev dans l'Alliance atlantique. Cette idée est défendue par la Russie qui considère qu'elle contribuerait à réduire les tensions autour de l'Ukraine.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est revenu lors d'un point presse au G20 de Rome sur la rupture des liens entre son pays et l'Otan. La Russie a suspendu sa mission de Bruxelles auprès de l'Alliance.
Huit membres de la mission russe auprès de l'OTAN sont remerciés, un jour après que Jens Stoltenberg assurait vouloir «maintenir le contact» avec Moscou. Une sanction qui n'est pourtant liée à aucun «événement particulier», de l'aveu de l'Alliance.
Lors d'une rencontre avec Jens Stoltenberg en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, le ministre russe des Affaires étrangères a recouru à l'ironie, laissant entendre devant les caméras que l'OTAN tentait de convaincre Moscou de la rejoindre.