Le Secrétaire général de l'OTAN a invité Joe Biden – pourtant non encore élu – à un sommet de l'Alliance début 2021, afin, entre autre, de discuter de la stratégie à adopter en Afghanistan d'où Donald Trump retire les troupes américaines.
Six ans après la nomination de Jens Stoltenberg au poste de secrétaire général de l'OTAN, Philippe Migault, directeur du Centre européen d'analyses stratégiques, revient sur les faits marquants du mandat de ce haut fonctionnaire.
A quelques mois du plus important déploiement de troupes américaines en Europe en 25 ans, et notamment près de la frontière avec la Russie, un sondage fait le point sur la confiance, extrêmement variable, des citoyens européens en l'OTAN.
Alors que la présence américaine au Moyen-Orient fait l'objet de remises en question croissantes, dans un contexte de crise régionale, Donald Trump estime que l'OTAN devrait être réformée, de manière à intégrer les pays moyen-orientaux.
L'année 2019 aura été dense pour le président de la République. Entre rapprochement avec la Russie et prises de becs avec l'OTAN ou l'Union européenne, Emmanuel Macron aura fait entendre sa voix. Avec plus ou moins de réussite.
L'augmentation en intensité des exercices de l'OTAN à la frontière russe sont le signe que l'Alliance atlantique se prépare à un conflit militaire de grande envergure d'après l'état-major russe, qui appelle l'OTAN à une reprise de la collaboration.
Emmanuel Macron a assumé ses critiques vis-à-vis de l'OTAN lors d'une conférence de presse, ce 28 novembre. Un discours qui pourrait marquer une prise de distance de la France avec l'organisation. Si elle se traduit dans les faits.
Directeur du Centre européen d'analyses stratégiques, Philippe Migault est spécialiste des questions stratégiques. Il revient sur la réunion à Bruxelles des 29 ministres de la Défense de l'OTAN qui s'est déroulée le 24 et le 25 octobre.
Alors que l'adhésion de l'Ukraine a été au menu de la rencontre du secrétaire général de l'OTAN avec Volodymyr Zelensky lors du sommet à Kiev, un des pays membres de l’Alliance n’a pas voulu voir ce pays parmi ses membres.
Sous l'impulsion de Donald Trump, les Etats-Unis ont dénoncé le traité sur les armes nucléaires intermédiaires, avec une sortie programmée pour août 2019. Sur la même ligne que Washington, l'OTAN met en demeure Moscou de se conformer à ses exigences.
Les ministres de l’OTAN fêtent les 70 ans d’une alliance atlantique plus que jamais agressive mais non exempte de contradictions, pointe Pierre Lévy, rédacteur en chef du mensuel Ruptures.
Selon le journal américain, de proches conseillers de Donald Trump ont émis des inquiétudes concernant la volonté du président américain, répétée plusieurs fois au cours de 2018, de faire sortir son pays du traité de l'Atlantique nord.
Lors d'un forum à Berlin, le secrétaire général de l'OTAN a fustigé à mots couverts la volonté de l'Elysée de créer une armée européenne et a révélé que l'opération militaire en Libye avait été élaborée à la demande de la France et du Royaume-Uni.
Alors que le débat autour d'une armée européenne a été relancé par Emmanuel Macron, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a jugé une telle démarche «totalement dénuée de sens», et a réaffirmé la primauté du «lien transatlantique».
La République de Macédoine, en changeant de nom, changera-t-elle de destin ? Après des années de dispute avec la Grèce réussira-t-elle à ouvrir la porte vers l'UE et l'OTAN ?
Aux portes de la Russie, l'Alliance atlantique débute des manœuvres militaires de grande envergure contre un «ennemi imaginaire», destinée à tester l'efficacité de ses forces de défenses. Moscou dénonce un exercice «antirusse» à vocation offensive.
19 ans après les bombardement de l'Alliance atlantique sur Belgrade, le secrétaire général de l'organisation militaire est à Belgrade. D'après lui, les frappes de l'OTAN, qui aurait notamment utilisé de l'uranium appauvri, étaient un mal nécessaire.
Le secrétaire général de l'OTAN l'assure, cet exercice militaire auquel vont participer 45 000 soldats est une simulation de défense face à un ennemi «imaginaire». Washington a de son côté soutenu que la Russie avait un «comportement malveillant».
A l'issue d'un sommet sous tension, Donald Trump s'est félicité d'avoir obtenu des Alliés qu'ils accélèrent la cadence pour augmenter leurs dépenses militaires. Paris a assuré s'en tenir à ses engagements initiaux, mais Berlin pourrait fléchir.
Crimée, ingérence, attaque à Salisbury : le secrétaire général de l'OTAN a estimé que les actions attribuées par les Occidentaux à la Russie ne pouvaient servir d'argument pour l'isoler, soulignant l'importance de maintenir le dialogue avec Moscou.