Face à la Chine et à la Russie, l'OTAN envisage un déploiement d'armes nucléaires

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Face à la Chine et à la Russie, l'OTAN envisage un déploiement d'armes nucléaires© PAUL J. RICHARDS / AFP
Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse (image d'illustration).
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Dans une interview accordée au Daily Telegraph le 16 juin, Jens Stoltenberg a déclaré que l'OTAN étudiait la possibilité d'un déploiement d'armes nucléaires pour faire face à la dissuasion chinoise et russe.

Dans une interview accordée le 16 juin au Daily Telegraph, Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'OTAN, a déclaré que l'organisation était en pourparlers pour extraire les moyens nucléaires des réserves et de les rendre prêts à l'emploi. L'alliance militaire dirigée par les États-Unis voudrait, à l'en croire, montrer qu'elle dispose d'un potentiel dissuasif. 

«Je n'entrerai pas dans les détails opérationnels sur le nombre d'ogives nucléaires qui devraient être opérationnelles et celles qui devraient être stockées, mais nous devons nous consulter sur ces questions», a-t-il déclaré, ajoutant que les discussionons étaient déjà en cours.

«Aussi longtemps que les armes nucléaires existeront, nous resterons une alliance nucléaire, car un monde où la Russie, la Chine et la Corée du Nord possèdent des armes nucléaires, et où l'OTAN n'en a pas, est un monde plus dangereux», a-t-il encore affirmé, tout en postulant que l'objectif ultime du bloc est un monde sans armes nucléaires.

Les capacités de Pékin et Moscou inquiètent Stoltenberg

Jens Stoltenberg s'est dit particulièrement préoccupé par les capacités nucléaires croissantes de la Chine, ajoutant que l'OTAN pourrait bientôt faire face à «quelque chose qu'elle n'a jamais affronté auparavant, à savoir deux adversaires potentiels dotés de la puissance nucléaire» : Pékin et Moscou.

Selon Jens Stoltenberg, les États-Unis modernisent également leurs bombes nucléaires à gravité déployées en Europe, et leurs alliés sur le continent font de même avec les avions capables de transporter les ogives. Ces propos interviennent après que Pranay Vaddi, conseiller spécial du président américain et directeur principal pour le contrôle des armements, a déclaré plus tôt ce mois-ci que «sans changement dans la trajectoire des arsenaux adverses», les États-Unis atteindraient bientôt un point où ils devraient augmenter leurs capacités.

Les médias et les responsables occidentaux ont accusé à plusieurs reprises la Russie de brandir la menace nucléaire dans le contexte du conflit ukrainien. Moscou a de son côté déclaré ne pas avoir l'intention d'utiliser des armes nucléaires contre l'Ukraine, soulignant que le seul scénario dans lequel ils pourraient recourir à l'option nucléaire serait si l'existence même de l'Etat russe était en jeu.

Dans le même temps, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a averti la semaine dernière que Moscou pourrait potentiellement modifier sa doctrine nucléaire face à une menace croissante causée par «les actions inacceptables et croissantes des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN».

L'armée russe mène par ailleurs depuis la fin du mois de mai des exercices nucléaires tactiques, d'une puissance moindre que les capacités stratégiques. Ces derniers ont été annoncés par le Kremlin, en réponse aux propos jugés belliqueux d'Emmanuel Macron et de David Cameron, le ministre britannique des Affaires étrangères, sur l'envoi de troupes occidentales en Ukraine et le soutien aux frappes ukrainiennes sur le territoire russe avec des armes fournies par l'Occident. 

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