Une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites se déroule ce 10 décembre. A Paris, le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, ou encore la figure des Gilets jaunes, Jérôme Rodrigues, battent le pavé.
Le secrétaire d'Etat aux transports Jean-Baptiste Djebbari avait promu les cars Flixbus face aux grèves de la SNCF et de la RATP. Sauf que ces navettes n'ont pas réussi à remplir leur rôle : elles ont roulé à vide le 6 décembre.
Entre 800 000 et 1,5 million de Français étaient dans la rue contre le projet de réforme de retraites voulue par le gouvernement. Si l'exécutif affiche sa sérénité, l'ampleur de cette mobilisation préfigurerait-elle une séquence difficile pour lui ?
Comme le rapportent plusieurs médias, la RATP et la SNCF ont commencé à mobiliser «leurs cadres de réserve» afin de limiter l'impact d'une grève interprofessionnelle annoncée comme massive et dont le lancement est prévu le 5 décembre.
Magali Forestier reçoit Jean-Paul Huchon, ex-président du conseil Régional d'IDF, Lydia Guirous, porte-parole des Républicains, ainsi que Jean-Pierre Mercier, délégué du syndicat CGT PSA-Citroën et Thierry Marty, syndicaliste UNSA-Ferroviaire.
Pendant deux jours, le gouvernement tentera de convaincre les syndicats du bien-fondé de la réforme des retraites. La tâche s'annonce ardue à dix jours d'une grève reconductible qui devrait toucher l'ensemble des services publics.
Dans sa dernière édition, le mensuel VSD livre un édito fustigeant la grève des salariés de la SNCF contre la réforme des retraites, annoncée pour le 5 décembre. Une comparaison douteuse avec Daesh a fait réagir le transporteur ferroviaire.
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, était l'invité politique de Stéphanie De Muru, le 19 novembre. Il est longuement revenu sur la réforme des retraites et «le malaise social» à la SNCF.
De nombreuses actions se sont déroulées ce 19 octobre dans toute la France. Aux quatre coins du pays, Gilets jaunes, pompiers, employés de General Electric ou encore personnel SNCF se sont ainsi mobilisés.
A la veille de l’ouverture à la concurrence, la troisième organisation syndicale de la SNCF s’alarme de la dégradation du climat social dans l’entreprise. Elle rejoint les autres syndicats dans un appel à une grève illimitée à partir du 5 décembre.
Dans un courrier à la ministre chargée des Transports et dans un entretien à La Tribune, syndicats et PDG d’Alstom s’inquiètent d’un marché de trains régionaux accordé à un concurrent espagnol. La SNCF n’a pas encore réagi.
Pendant plusieurs mois, une mission d'information parlementaire s'est penchée sur la radicalisation au sein des services publics. Un travail synthétisé dans un rapport qui pointe notamment des «dérives communautaristes» dans la fonction publique...
Une seule entreprise s’est pour le moment montrée intéressée par l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire en France. Elle attaquera le monopole de la SNCF sur des grandes lignes sans créer d’offre nouvelle autre que tarifaire.
Interpellée sur Twitter au sujet du prix trop élevé d'un trajet Paris-Perpignan pour une personne à faible revenu, le service des réseaux sociaux de la SNCF s'est embarqué dans un échange avec l'internaute à l'origine du tweet qui a fait polémique.
Les quatre syndicats de cheminots ont appelé à une manifestation contre la réforme ferroviaire qui ouvre le transport de personnes à la concurrence et instaure l'arrêt des embauches au statut de cheminot en 2020.
La SNCF a annoncé un programme d'1,3 million d'euros afin d'aider à l'intégration, en France, des réfugiés. Le groupe ferroviaire entend «accompagner 1 000 réfugiés d’ici 2021 avec l’appui de partenaires associatifs et de ses salariés».
Dans la nuit du 4 au 5 février, une entrée du marché de Rungis a été bloquée par des manifestants munis de drapeaux de la CGT. Parmi les 200 à 300 personnes, certaines portaient des Gilets jaunes. Début d'une convergence pour cette journée de grève ?
La plupart des dirigeants de l’UE sont confrontés à des crises ou des événements traduisant la méfiance croissante des citoyens face aux forces dominantes, explique Pierre Lévy, rédacteur en chef du mensuel Ruptures
Croissance et consommation des ménages en berne, stagnation à un niveau élevé du taux de chômage et déficit budgétaire en roue libre : l'économie française conclut la première année pleine du mandat d’Emmanuel Macron par un atterrissage d’urgence.
La société privée de covoiturage Blablacar a fait savoir qu'elle allait racheter Ouibus, filiale de la SNCF spécialisée dans le transport routier par autocar. Retour sur le chemin parcouru par Ouibus, en passe d'être privatisé.