BRAS DE FER

Rejetant les critiques de la Commission européenne contre la fermeture des frontières de son pays afin d’endiguer le coronavirus, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a prédit l'adoption de mesures similaires ailleurs sur le continent.
Le groupe informel de Visegrad rassemble la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie. Structure de poids sur l’échiquier politique européen, cette alliance défend activement sa vision de l’UE face aux poids lourds de l’organisation.
Après des propos polémiques du chef de la diplomatie israélienne au sujet d'un antisémitisme supposément intrinsèque à la Pologne, Varsovie a retiré sa participation à un sommet du groupe de Visegrad prévu en Israël, annulant de fait la réunion.
Suite à la sortie annoncée du Royaume-Uni de l’UE, la Pologne affiche sa volonté politique au niveau européen et au-delà. Mais a-t-elle les moyens de ses ambitions ?
Alors qu'il doit être entériné en décembre prochain, le pacte de l'ONU sur les migrations est de plus en plus contesté : après Washington, Budapest, Vienne et Prague, c'est au tour de Varsovie de s'en distancier.
Face à un camp eurosceptique dont les rangs ne cessent de grossir, Emmanuel Macron continue de planter le décor des européennes de mai 2019. En visite en Slovaquie et en République tchèque, le président vient porter son projet, quitte à provoquer.
Le Lifeline, un navire humanitaire menacé de mise sous séquestre, attend dans les eaux internationales une solution diplomatique pour les 230 migrants à son bord, alors qu'un mini-sommet européen consacré à la crise migratoire se tiendra le 24 juin.
Un sondage démontre que la chancelière, fragilisée par la pression de son aile conservatrice sur les questions d'immigration, fait désormais face à un nombre record d'Allemands ne voulant plus d'elle pour gouverner.
La République tchèque refoulera les migrants arrivant à sa frontière, si l'Allemagne et l'Autriche prennent une telle mesure. Jugeant la maîtrise des frontières de l'Union européenne inexistante, Prague envisage de prendre la main.
Alors que la crise migratoire suscite des tensions au sein de l'UE, le Premier ministre hongrois Orban a annoncé que son pays, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie ne participeraient pas au mini-sommet sur l'immigration du 24 juin.
Allié de Viktor Orban sur la scène européenne, l'ancien Premier ministre de Slovénie arriverait en tête des élections législatives selon les sondages de sortie des urnes. Il devrait néanmoins peiner à rassembler une majorité pour gouverner.