SIDERANT

Alors que Le Caire et Ankara étaient en froid depuis les révoltes qui ont secoué les pays arabes pendant la décennie 2010, le chef de la diplomatie égyptienne s'est rendu en Turquie pour fournir une aide humanitaire après le séisme.
Un individu s'est immolé dans le centre-ville de Tunis le 11 septembre. Bien que ses motivations n'aient pas été établies, son geste n'est pas sans rappeler celui d'un jeune homme en 2010 qui s'était donné la mort en s'immolant également.
Plusieurs milliers de Tunisiens ont battu le pavé le 25 juillet contre la gestion de la pandémie de Covid-19 ainsi que la crise politique qui s'éternise dans le pays. Ennahda, le principal parti parlementaire, était dans le viseur des protestataires.
Selon le chef de la diplomatie allemande, Berlin a donné plus de 750 millions d'euros «pour édifier des institutions démocratiques» dans les pays où s'est déroulé le printemps arabe, jugeant que les changements politiques prendraient «des années».
Il y a 10 ans, au Moyen-Orient naissait un mouvement de contestation qui s’est propagé à une vitesse phénoménale et dont les conséquences ont modifié le paysage géopolitique d’une région toute entière. Que reste-t-il aujourd’hui du printemps arabe ?
Lors du premier sommet Russie-Afrique, la Russie a milité pour une approche basée sur le respect et la souveraineté en Afrique, arguant que les relations commerciales avec le continent devaient être développées. Sans oublier le facteur sécuritaire.
Zine el-Abidine Ben Ali, ancien président de la Tunisie déchu lors de la révolution de 2011, est décédé ce 19 septembre en Arabie saoudite où il avait fui. Militaire, il a régné sans partage pendant 23 ans sur son pays.
Abdelkader Bensalah, président algérien par intérim, a appelé à un dialogue mené par des personnalités «indépendantes, crédibles et sans ambition électorale», en vue d'organiser une élection présidentielle le plus tôt possible.
Plusieurs médias algériens rapportent qu'aucune candidature n'a été déposée auprès du Conseil constitutionnel en vue de la présidentielle qui doit se tenir le 4 juillet. D'autres font néanmoins état de la candidature d'un ex-militant du FLN.
Le système Bouteflika et tous ses satellites sont dans le viseur des Algériens mobilisés en masse depuis trois mois. A l'origine de ce mécontentement dont le mot d'ordre exige «qu'ils dégagent tous», 20 ans de règne soufflant le chaud et le froid.
Alors que le chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika – dont la perspective d'un cinquième mandat était contestée – a démissionné, les Algériens réclament toujours la fin du «système». Une élection présidentielle doit être organisée sous 90 jours.
L'Algérie est grisée par les manifestations massives de ces dernières semaines. Celles du 8 mars ont été marquées par l'expression d'une volonté de reprise en main de la souveraineté populaire et d'un rejet de l'ingérence.