BRAS DE FER

Des manifestations ont eu lieu en Europe à l'occasion de la fête du Travail. Outre des revendications syndicales, certains rassemblements ont été marqués par d'autres préoccupations, comme la situation en Ukraine.
Les manifestations du 1er Mai en France ont connu des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants dans plusieurs villes notamment à Paris. Du mobilier urbain et des vitrines de certains commerces ont par ailleurs été dégradés.
A l'appel d'une intersyndicale CGT-Unsa-FSU-Solidaires, 250 rassemblements ont été organisés à travers le pays. Certains cortèges ont été émaillés de violences, notamment à Paris. 45 interpellations ont été effectuées dans la capitale.
L'agression d'un CRS a notamment été filmée par un journaliste indépendant, alors que la préfecture déplore 27 blessés au cours de cette manifestation qui a rassemblé 3 000 personnes dans la métropole rhodanienne.
De Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, les politiques se sont positionnés sur le traditionnel mouvement social du 1er-Mai. Comme si 2022 se jouait déjà un peu dans la rue... à un an de l'échéance.
Emmanuel Macron a présenté ses vœux à l'occasion de la journée internationale des travailleurs, promettant notamment que la France retrouverait bientôt des 1er Mai «joyeux», parfois, «chamailleurs». Deux termes qui sont mal passés à gauche.
En plus d'envahir les réseaux sociaux, d'organiser des «casserolades» ou des manifestations en ligne, certains militants, rares, ont décidé d'investir la rue pour la journée internationale des travailleurs, malgré l'interdiction due à la pandémie.
La décision de la Préfecture de police d'expulser du territoire une ressortissante espagnole vivant en France depuis 17 ans, interpellée en marge des manifestations du 1er mai, a suscité de vives réactions. Elle a fait appel de cette décision.
Bastien Recher, candidat de la liste Generation.s pour les européennes, est l'invité politique de L'Info avec Stéphanie De Muru, sur RT France, le 2 mai. Il a notamment estimé que la mobilisation du 1er Mai a été une réussite.
Le 1er mai, la découverte d'un graffiti comparant les CRS aux djihadistes du groupe terroriste Daesh a provoqué la colère de la police. La préfecture de Paris s'est fendue d'un tweet pour apporter son soutien aux forces de l'ordre.
Le 1er mai sur RT France, Stéphanie De Muru a reçu le Gilet jaune Faouzi Lellouche et Benoît Martin, secrétaire général de la CGT Paris. Tous deux reviennent sur cette journée de mobilisation émaillée de violences.
Alors que de nouvelles manifestations se tenaient le 1er mai à Alger à l'occasion de la fête du travail, le chef d'état-major de l'armée a appelé au «dialogue avec les institutions de l'Etat», unique moyen selon lui de sortir de la crise.
Plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées à Saint-Pétersbourg lors de la manifestation traditionnelle du 1er mai où ont défilé des opposants au gouvernement, des militants du Parti communiste et des membres du parti au pouvoir.
Entre Gilets jaunes, syndicats, casseurs et black blocs, le défilé traditionnel du 1er mai a vu alterner des cortèges pacifistes, voire festifs et des affrontements violents… Retour en images sur une journée de mobilisation très particulière.
Lors de son traditionnel hommage du 1er mai à Jeanne d'Arc, Jean-Marie Le Pen est revenu sur l'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris. Pour l'ancien président du Front national, l'incendie serait l’œuvre d’un «service ».
Plus de 350 médias, journalistes, photographes, indépendants ou travaillant pour des rédactions ont signé une tribune dénonçant les violences policières subies par la profession depuis le début du mouvement des Gilets jaunes.
Cette année, la fête du travail s'inscrit dans un contexte sécuritaire difficile. En plus de la simple gestion sécuritaire des traditionnels défilés, l'exécutif devra sans doute prévenir les agissements des Black blocs.
Jean-Louis Touraine, député LREM de la 3e circonscription du Rhône, est l'invité politique de l'Info avec Stéphanie De Muru, sur RT France, le 30 avril. Il revient notamment sur les enjeux des élections européennes pour le parti présidentiel.
Après plusieurs remises en cause de la stratégie gouvernementale sécuritaire à l'occasion de certains actes des Gilets jaunes à Paris, le dispositif de maintien de l'ordre est-il en passe de prendre une ampleur inédite pour le 1er mai ?
Le Sénat a adopté le 23 octobre, en réponse au phénomène des «black blocs», une proposition de loi de droite visant à «prévenir et sanctionner les violences lors des manifestations». Un texte dénoncé à gauche comme attentatoire aux libertés.