BRAS DE FER

Alors que Le Caire et Ankara étaient en froid depuis les révoltes qui ont secoué les pays arabes pendant la décennie 2010, le chef de la diplomatie égyptienne s'est rendu en Turquie pour fournir une aide humanitaire après le séisme.
Selon Disclose, une mission de renseignement française entamée en 2016 au nom de la lutte antiterroriste aurait été dévoyée par l'Etat égyptien qui se serait servi des informations collectées pour frapper des véhicules de trafiquants présumés.
Une réconciliation lourde de conséquences géopolitiques : c’est celle qui se profile entre le Qatar et les quatre pays arabes qui l’ont boycotté pendant plus de trois ans. Réussiront-ils à tourner une nouvelle page dans leurs relations ?
La visite officielle du président égyptien en France n'a pas bénéficié d’une très grande couverture médiatique. Et pour cause, l'Elysée, les ministères, le Sénat et la mairie de Paris ont limité leur communication sur l'événement, selon Quotidien.
Les députés égyptiens ont approuvé une possible intervention armée en Libye si les forces du gouvernement de Tripoli, soutenues par la Turquie, continuent leur avancée vers l'est, selon l'annonce du Parlement.
Les pays limitrophes de la Libye sont sur le qui-vive : une éventuelle intervention militaire turque dans ce pays, déjà miné par une guerre fratricide, fait craindre une détérioration de la situation sécuritaire en Afrique du Nord et au Sahel.
Le président français et son homologue égyptien ont prévenu des risques d'une escalade militaire en Libye. En janvier, Erdogan va soumettre son Parlement au vote afin d'envoyer des troupes pour soutenir le gouvernement de Fayez el-Sarraj.
En marge du G7, fin août, Donald Trump a rencontré son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Fidèle à lui-même, il aurait entamé la rencontre en se demandant sur un ton enjoué où était son «dictateur préféré», selon le Wall Street Journal.
Lors de la cérémonie d'ouverture du Belt and Road Forum, Xi Jinping a répondu aux critiques visant les Nouvelles routes de la soie. L'Europe parait divisée sur le sujet alors que la guerre commerciale fait rage entre les Etats-Unis et la Chine.
La France et onze autres pays de l'UE continuent de livrer à l’Egypte des armes utilisées pour réprimer des manifestations dans le pays, d'après un rapport d’Amnesty International publié ce 16 octobre.
Un rapport de quatre ONG reproche à Paris de vendre de manière exponentielle des armes et des systèmes de surveillance au gouvernement d'Abdel Fattah al-Sissi. Elles l'accusent d'étouffer toute contestation, au mépris des droits humains.
Accusé de réprimer l'opposition, le président égyptien devrait être réélu sans surprise. Son action contre le terrorisme islamiste notamment dans le Sinaï lui a fait gagner la faveur de son opinion publique... et des Occidentaux.