BRAS DE FER

En Tunisie, la déception provoquée par la transition démocratique a vu apparaître un nouveau président. On dit de lui qu’il n’a aucune émotion, pourtant les passions autour du vainqueur des présidentielles tunisiennes Kaïs Saïed se déchaînent.
Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a exprimé le souhait de la France que les élections présidentielles en Tunisie se déroulent dans «les meilleures conditions d'impartialité».
7 millions de Tunisiens sont appelés aux urnes. A la sortie du vote, le candidat anti-système Kaïs Saïed et Nabil Karoui, homme d'affaires incarcéré, revendiquent leur qualification au second tour. Les résultats officiels ne sont pas encore tombés.
Ce 15 septembre, la Tunisie a rendez-vous avec une échéance électorale majeure : l’élection présidentielle. Le successeur de feu Béji Caïd Essebsi sera confronté à d’immenses défis, de la relance économique à la lutte contre le terrorisme.
Huit ans après la chute du régime de Ben Ali, la Tunisie peine encore à trouver un modèle économique qui pourrait réduire la pauvreté et le chômage. Entre temps, la dette publique s’est alourdie et les immolations ont repris.
Après plusieurs semaines d'hospitalisation suite à un malaise survenu le 27 juin, le président tunisien Béji Caïd Essebsi est décédé ce 25 juillet à l'âge de 92 ans.
Près de trois semaines après avoir revendiqué les deux attentats-suicides qui ont frappé la capitale de tunisienne, le groupe Etat islamique a appelé dans la nuit du 16 au 17 juillet à mener de nouvelles attaques dans le pays.
Le gouvernement tunisien a décidé d'interdire «pour des raisons de sécurité» le port du niqab ou voile intégral, dans les institutions publiques. Le 27 juin, le double attentat suicide perpétré à Tunis avait fait deux morts et sept blessés.
Deux attentats-suicides ont ébranlé ce 27 juin la Tunisie. Perpétrées au cœur de la capitale, Tunis, ces attaques terroristes viennent brutalement rappeler le long chemin que doit parcourir le pays pour retrouver le chemin de la sécurité.
Des rumeurs – démenties par la présidence tunisienne – circulent sur l'état de santé du président Béji Caid Essebsi âgé de 92 ans. Après qu'un double attentat suicide a touché Tunis, le chef de l'Etat a été hospitalisé dans un état «critique».
Sami A, ancien garde du corps présumé d'Oussama ben Laden, a été expulsé d'Allemagne ce 13 juillet vers la Tunisie. A son arrivée, il a directement été arrêté par les autorités locales.
«La Révolution de Jasmin» a transformé profondément le pays mais la transition démocratique semble montrer ses limites. Difficultés économiques, contestation sociale… la Tunisie post-révolutionnaire est-elle aujourd’hui dans une impasse ?
Un mouvement de protestation des forces de police tunisiennes est annoncé pour ce 4 novembre, au lendemain de l’enterrement d'un des deux agents attaqués au couteau par un terroriste. Les forces de l'ordre exigent de meilleures conditions de travail.
Six membres des forces de sécurité tunisiennes seront jugées pour «non assistance à personne en danger» au terme de l'enquête sur l'attentat de juin 2015 à Sousse, dans lequel 38 touristes étrangers ont été tués.
A Berlin, le Premier ministre tunisien a affirmé aux médias ne pas vouloir céder aux demandes d'Angela Merkel sur l'expulsion de ses ressortissants. Pour l'économiste spécialiste du Maghreb Camille Sari, la Tunisie y sera pourtant obligée.
D'après l'enquête d'une avocate britannique, les forces de sécurité tunisiennes auraient tardé à intervenir, lors du massacre, par un djihadiste, de 38 touristes dans une station balnéaire en 2015.
Les forces de sécurité intérieures se sont alarmées d'un risque de «somalisation» de la Tunisie en cas de retour massif des djihadistes dans leur pays, exhortant le gouvernement à prendre des mesures exceptionnelles, dont la déchéance de nationalité.
L'un des instigateurs présumés de l'attentat du musée du Bardo à Tunis en mars 2015, revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), est arrivé 23 décembre en Tunisie après avoir été extradé du Soudan.
Le suspect de l’attentat qui a secoué Berlin le 19 décembre est tunisien. Une information qui revêt une dimension particulière quand on sait que le pays, six ans après sa révolution, est le plus gros fournisseur de combattants étrangers de Daesh.
Le juge en charge de l'instruction sur l'attentat du musée du Bardo à Tunis, en mars 2015, a «clos l'enquête», avant un éventuel renvoi des accusés. Plusieurs victimes françaises ont par ailleurs boudé la cérémonie d'hommage aux victimes.