JUSTICE

Une polémique avait entouré la participation des insoumis et du FN à la marche en hommage à Mireille Knoll. Présent dans le cortège, Jean-Luc Mélenchon s'est fait malmener tandis que Gilbert Collard a été protégé par le groupe extrémiste juif LDJ.
L'arrivée dans la marche dédiée à Mireille Knoll de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen, dont la venue n'était pas souhaitée par le CRIF, organisateur de cette marche blanche, a créé des bousculades et une certaine confusion.
Le Crif s'était indigné d'une série de tags qui ne comportait que le mot «juif» à Marseille, dénonçant des inscriptions «antisémites» qui rappelaient Berlin dans les années 1930. Il s'agissait en fait de la signature de leur auteur, lui-même juif.
Sur Europe 1, l'ex-Premier ministre a déclaré que dans le passé les juifs étaient «une communauté qui ne respectait pas toutes les règles de la République». Des propos qui ont fait réagir le grand rabbin. Fillon lui, dénonce une instrumentalisation.
Un certain nombre d'associations et de politiques ont manifesté leur indignation après la publication d'une tribune par une quarantaine de musulmans, dans laquelle sont listées les victimes des récentes attaques djihadistes à l'exception des juifs.
L'Union des étudiants juifs de France et SOS Racisme se rassemblent pour assigner les trois réseaux sociaux en référé, qu'ils accusent de ne pas modérer assez efficacement les contenus racistes, antisémites ou homophobes publiés sur leur plateforme.
Alain Soral avait en effet poursuivi Jonathan Hayoun en justice, suite à ses propos selon lesquels les terroristes islamistes puisaient leur haine «à la lecture des comptes de personnalités, comme celles d' Alain Soral ou de Dieudonné»