ANALYSE

Deux ans et demi après la normalisation avec Israël, les Emirats ont décidé d'enseigner la Shoah dans les écoles publiques. Un choix qui ne fait pas l'unanimité, certains accusant Israël d'instrumentaliser l'histoire à des fins politiques.
La police berlinoise a annoncé l'ouverture d'une enquête pour soupçons «d'incitation à la haine» contre le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, après ses propos polémiques sur la Shoah lors d'une récente visite à Berlin.
Employant notamment le terme d'«holocauste», alors qu'il était en déplacement en Allemagne, le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a comparé les actions d'Israël en Palestine à celles qu'a commises le IIIe Reich à l'encontre des juifs.
Se revendiquant communiste patriote, l'avocat Régis de Castelnau conteste la vision historique – adoptée par le président Jacques Chirac puis perpétuée par ses successeurs – selon laquelle la France porterait une responsabilité dans la Shoah.
Après des propos qui ont crée la polémique aux Etats-Unis, l'actrice américaine Whoopi Goldberg a été suspendue ce 2 février pour deux semaines de la chaîne ABC. Elle avait affirmé dans son émission que la Shoah n'était «pas une question de race».
L'actrice Whoopi Goldberg s'est publiquement excusée sur Twitter d'avoir tenu des propos sur la nature de l'Holocauste en affirmant que ce n'était pas «une histoire de race», sur fond de censure du roman graphique Maus des écoles étasuniennes.
Thierry Baudet, dirigeant du parti néerlandais Forum pour la Démocratie, a notamment affirmé sur Twitter : «Les non vaccinés sont les nouveaux Juifs, ceux qui détournent le regard des exclusions sont les nouveaux nazis»
Organisé depuis 2012 par l'association caritative israélienne Podium, ce concours de beauté entend «donner aux rescapées de la Shoah un peu de l'enfance qu'on leur on a volée». L'événement est néanmoins critiqué pour son «manque de respect».
L'Etat hébreu s'indigne de propos attribués au chef d'Etat par la presse israélienne. Déplorant un manque de reconnaissance de «l'holocauste biélorusse» commis par les nazis, il estimait que «le monde entier s'inclin[ait]» devant «les Juifs».
Des gerbes de fleurs déposées devant le monument ont été dispersées et la stèle abîmée entre le 25 et le 27 avril. «La police municipale est saisie et une plainte sera déposée», a déclaré le maire de Marseille Benoît Payan.
Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a appelé les gouvernements occidentaux qui ont «interdit tout commentaire négatif sur l'Holocauste» à utiliser les mêmes règles pour «punir» ceux qui insultent le prophète de l'islam.
Le gouvernement allemand finance à hauteur de 13,5 millions d'euros un programme géré par une ONG visant à guider les survivants de l'Holocauste vers des centres de vaccination partout dans le monde.
L'actrice jouant le rôle de la rebelle Cara Dune dans la série décrivant l'univers Star Wars a été congédiée après avoir comparé la situation des sympathisants du parti républicain à celui des Juifs sous le régime nazi.
La nouvelle tendance consistant à personnifier des victimes de l'Holocauste dans des vidéos du réseau social TikTok est «blessante et offensante», a déploré le musée d'Auschwitz. Plusieurs internautes se sont en effet amusés à une telle pratique.
Un porte-parole de Facebook a déclaré que le groupe américain avait «banni de manière définitive» le polémiste Dieudonné de ses plateformes pour «contenu se moquant des victimes de la Shoah» et «termes déshumanisants à l'encontre des Juifs».
Dans une vidéo, des rescapés de l'Holocauste interpellent Mark Zuckerberg en l'appelant à bannir tout message négationniste de sa plateforme. De son côté, Facebook n'entend pas retirer un contenu «uniquement parce qu'il est faux».
Roman Kossarev reçoit Xenia Olkhova et Lydia Tourovskaïa, rescapées d'Auschwitz.
M’hamed Kaki, président de l’association mémorielle Les Oranges et Franck Crudo, auteur pour le site Causeur, débattent des propos d’Emmanuel Macron sur la guerre d’Algérie et la Shoah.
Emmanuel Macron a dit souhaiter régler la question mémorielle de la guerre d'Algérie à l'instar de ce qu'avait réalisé Jacques Chirac pour la Shoah. Son prédécesseur avait alors reconnu la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs.
Bien qu'ayant perdu près de 6 millions de ses citoyens (dont environ 3 millions de juifs) au cours de la Seconde Guerre mondiale, la Pologne a préféré laisser vide sa chaise au forum sur la Shoah organisé au mémorial Yad Vashem de Jérusalem.